Ex-Birmanie: Après les armes, place au football

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Changer l’image de leur pays à l’international à travers le sport, les autorités de Myanmar (ex-Birmanie) veulent en faire leur cheval de bataille. Pour ce faire, elles veulent miser sur la formation des jeunes.

Après les armes, place au sport! Le Myanmar (ex-Birmanie), qui a connu plusieurs années de turbulences, marquées par des guerres civiles, a enfin trouvé un semblant d’équilibre politique. La junte militaire au pouvoir souhaite, à l’instar du Qatar, promouvoir son image à l’international, via le sport. Cependant, les moyens mis en œuvre sont bien plus modestes, même si la volonté d’ouverture vers le monde reste similaire. Dans un pays où le football n’est pas le sport national de prédilection, il faut beaucoup de temps pour faire évoluer les mentalités, comme la Chine ou l’Inde le constatent, malgré un réservoir immense. Les instances birmanes ont donc décidé d’investir dans la formation des jeunes, en délaissant pour le moment son équipe première.

Birmanie Guerre

En ce sens, le Myanmar a obtenu l’organisation de la compétition suprême U19 (9 au 23 octobre) , regroupant les seize meilleures nations du continent asiatique. Les jeunes Anges Blancs ont les moyens de décrocher – à domicile – l’un des quatre tickets qualificatifs pour la Coupe du monde U20 qui, l’an prochain, se déroulera en Nouvelle-Zélande. C’est d’ailleurs l’objectif avoué de la sélection birmane. Une qualification serait un marqueur important pour valider les progrès du football à Rangoon (l’une des deux villes sélectionnées pour la compétition, avec la capitale Nay Pyi Taw). En espérant que les jeunes deviennent les successeurs de la génération dorée birmane des années 1960, deux fois vainqueur des Jeux Asiatiques (1966,70) et finaliste de la grande Coupe d’Asie (1968).


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