Qatar 2022 et les soupçons de corruption: Platini évoque la possibilité d’un nouveau vote

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Où se jouera la Coupe du monde 2022 ? La question se pose toujours tant la polémique autour de l’attribution de la compétition au Qatar n’est pas près d’être dissipée. Evoquant le sujet, Michel Platini a déclaré qu’il ne s’opposera pas à un nouveau vote pour attribuer la Coupe du monde 2022 s’il y a «des soupçons de corruption».

Michel Platini est formel : si les allégations de corruptions sont avérées, alors il faudra passer à un nouveau vote pour l’attribution du Mondial. Invité au journal de 20 heures de TF1 mercredi soir, le président de l’Uefa est revenu sur les polémiques concernant l’attribution de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar.

L’ancien numéro 10 a expliqué qu’il n’écartait pas la possibilité d’un nouveau vote.  «On a toujours dit qu’au moindre soupçon de corruption, il y aurait un nouveau vote, mais pour l’instant, on ne sait pas», a déclaré Platini. Or, la Russie et le Qatar ont respectivement remporté l’organisation des Mondiaux 2018 et 2022 après un processus d’attribution terni par de nombreuses allégations de corruption.

Le Français a une nouvelle fois justifié son vote en faveur de l’émirat du Moyen Orient.  «Pour le Qatar-2022, je n’ai pas été influencé, le vote, en ce qui me concerne, s’est fait en toute transparence», a confié le dirigeant répondant ainsi aux rumeurs le mettant personnellement en cause. En juin dernier, le Daily Telegraph affirmait que Platini avait rencontré en secret, en 2010, Mohamed Bin Hammam, l’homme fort de la candidature qatarienne avant le vote.

Un rapport d’enquête a été remis à la chambre de jugement de la commission d’éthique de la Fifa, en septembre dernier. Dans ce rapport, les enquêteurs dénoncent notamment le manque de transparence de l’institution. Plusieurs hauts responsables ont poussé, par des prises de positions dans la presse, le comité exécutif de la Fifa à publier l’enquête, dont Platini et un autre vice-président de la Fifa, Ali Bin Al Hussein, ou encore l’ancienne légende du football allemand Franz Beckenbauer, entre autres.


Articles récents