Au rendez du football africain, les étoiles n’ont d’autre ambition que de scintiller de tout leur éclat. Dans la foulée de leurs performances majuscules en club, les internationaux africains vont à la CAN pour crever l’écran. C’est le cas de Doumbia Seydou, l’artificier du CSKA Moscou fraîchement bombardé meilleur joueur du championnat russe sur l’année 2014; une deuxième consécration du genre après celle de 2011.
Habitué des exploits individuels en club, il « espère réaliser la même chose avec la Côte d’Ivoire au cours de cette CAN« . Mais, c’est aussi et surtout la perspective de la victoire finale qui décuplera les ardeurs de celui qui a inscrit le premier but des Eléphants lors des éliminatoires (2-1 contre la Sierra-Leone). Car, et Doumbia le dit si bien, « c’est toujours important de remporter ce trophée » que les Eléphants poursuivent depuis le sacre de 1992, au Sénégal.
A l’orée de la messe équato-guinéenne, la concentration est donc au plus haut niveau. A tel point que l’ancien pensionnaire de Inter FC (centre de formation) élude le débat sur sa prochaine destination, alors qu’il figure dans les petits papiers des grands clubs européens: « Je suis en train de revenir (en référence à sa récente blessure). J’espère être prêt pour la CAN. Et après, on verra bien. Je ne saurais vous dire où j’irai (…) Toujours est-il que je peux m’exprimer dans plusieurs clubs« .
Bénéficiant de l’entière confiance d’Hervé Renard, grand artisan de son retour à la sélection après sa « retraite anticipée », Bannin constitue un atout majeur sur le front de l’attaque ivoirienne. Une escouade offensive orpheline du légendaire Didier Drogba.
De notre collaborateur en Côte d’Ivoire, EMGEY MARTIAL