Ils s’apprêtent et s’entraînent pour aller supporter les Eléphants en Guinée Equatoriale. Pourant les 200 « animateurs professionnels » (du Comité national des supporteurs) qui font vibrer les tribunes lors des matchs de la Côte d’Ivoire ne sont pas sûrs d’aller au pays de Theodoro Obiang Nguema à temps. Et pour cause, leurs visas ne sont pas encore prêts. Alors qu’ils croyaient que les formalités seraient faciles à faire, ils se rendent compte que la procédure d’obtention du précieux sésame est très complexe.
« Je trouve curieux qu’on demande des casiers judiciaires pour aller regarder un match de football », s’est étonné Parfait Kouassi, le président du Comité national des supporters (CNSE) chez nos confrères du Monde Afrique. Il ajoute qu’en plus des casiers judiciaires, le ministre ivoirien des Sports doit envoyer une demande à son homologue équato-guinéen.
« Une fois qu’on a tout réuni, on doit se déplacer au Bénin ou au Ghana pour faire le visa parce qu’il n’y a pas de consulat à Abidjan. Nous ne comprenons pas, c’est compliqué, totalement aberrant et décourageant », déplore Parfait Kouassi.
A cette allure, pas sûr que les animateurs professionnels soient aux côtés des Eléphants avant leur premier match qu’ils livrent le 20 janvier contre la Guinée à Malabo dans le groupe D, même si certains d’entre eux se veulent optimistes.
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