CAN 2015: Patrick Mboma ne mise pas sur le Cameroun !

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Patrick Mboma ne joue plus. Aujourd’hui consultant de Canal+, il a été un grand attaquant de la sélection camerounaise. Habitué des Coupe d’Afrique, l’ancien Lion indomptable s’est prononcé sur certaines équipes qui participent à la CAN 2015. Et pour lui, l’Algérie est le grand favori de la compétition.

« L’Algérie est le grand favori de cette compétition. Cette équipe est composée de joueurs qui ont fait une belle coupe du monde. Ils ont donné du fil à retordre à l’Allemagne. Ils ont continué sur cette lancée en faisant un tournoi de qualification exceptionnel avec les cinq premiers matchs gagnés. La sélection algérienne est constituée de joueurs qui évoluent dans des championnats majeurs et qui sont pour la plupart titulaires dans leur club. C’est une équipe qui a des chances de dominer le continent pendant de nombreuses années. Je dis dominer, pas gagner toutes les compétitions », a-t-il confié.

Bien que Camerounais, Patrick Mboma ne mise pas sur Stéphane M’Bia et ses compagnons. Pour lui, les Lions auront un statut d’outsider.

« Après, il y a des outsiders comme le Ghana, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Il y a aussi des équipes à surveiller comme la RDC, le Cap-Vert et le Congo. N’oublions pas le Burkina Faso, finaliste de la dernière édition, qui peut créer des surprises. La Tunisie avec sa valeur tactique, même si je crois moins en cette compétition. Il y a une ribambelle d’équipes derrière qui devront batailler pour faire parler d’elles », a souligné l’ancien buteur des Lions.

La Guinée Equatoriale n’a accepté l’organisation de la CAN 2015 qu’il y a deux mois, après le refus du Maroc d’accueillir la compétition en raison d’Ebola. Conséquence, des  manquements sont remarqués au niveau de l’accueil des sélections. Pour Mboma, c’était prévisible.

« La Guinée équatoriale a eu très peu de temps pour s’organiser. Ça va être très compliqué car, il faudra loger les équipes d’une part, loger le public, les voyageurs, les équipes de presse et les techniciens. Ça va être très compliqué dans tous les cas. Au niveau de la transmission par exemple, les techniciens sur place auront du mal à déplacer leur matériel ».

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