Election à la Fifa: Blatter, Platini, Raiola…ça s’agite dans le panier de crabes

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




L’annonce de la cinquième candidature de Sepp Blatter à la présidence de la Fifa provoque de nombreuses critiques notamment en provenance de Michel Platini et d’un certain Mino Raiola.

Blatter – Platini: le chien et le chat

La guerre ne fait que commencer! Sepp Blatter et Michel Platini, deux hommes qui ne se supportent pas. Non pas parce que l’un a pris la femme de l’autre, mais la pomme de discorde: la présidence de la Fifa à laquelle le Suisse veut s’agripper à vie. Même si à la dernière minute il a renoncé à se présenter, Michel Platini n’est pas d’accord que Blatter brigue un nouveau mandat à la tête d’une institution qu’il préside depuis 1998. «Je ne le soutiens pas. Je le connais depuis longtemps, je l’aime bien, mais je ne suis pas favorable à ce qu’il fasse un nouveau bail, avait expliqué Platini en juin dernier, avant même d’annoncer son intention de ne pas se présenter. Je l’ai soutenu en 1998, mais je ne le soutiens pas en 2014. Et à l’avenir, Blatter, je ne le soutiendrai plus. Je le lui ai dit. Je pense que la FIFA a besoin d’un souffle nouveau».

Raiola enfonce le clou

Mino Raiola, un agent néerlandais affiche ce qu’il pense du président de la Fifa. Et sa « haine » pour Blatter, l’agent de Mario Balotelli et Zlatan Ibrahimovic ne la cache guère. «Je suis profondément malade à l’idée de voir Sepp Blatter être réélu, a lâché l’agent néerlandais interrogé par De Volkskrant. J’ai très envie de me présenter, je veux mettre un coup de pied dans la fourmilière. Vous voulez un dictateur à la tête de la Fifa, ou la démocratie ? Même mon gamin de 12 ans sait que la seule chose de bien à la Fifa, c’est le jeu vidéo. Il faut plus de transparence»

La réplique de Blatter

 Réponse du berger à la bergère. CNN a accordé un temps d’antenne à Sepp Blatter. Cerise sur le gâteau, l’octogénaire suisse en profite pour régler ses comptes avec l’ancien n°10 des Bleus et au-delà avec l’Uefa. «L’Uefa veut se débarrasser de moi ! Et bien qu’ils viennent, qu’ils m’affrontent, a réclamé Blatter. C’est malheureux à dire mais toute l’opposition vient de l’Uefa. Seulement, ils n’ont pas le courage d’entrer dans la course (à la présidence). Alors laissez-moi faire, soyez respectueux.»

Alors que les prétendants ont jusqu’au 29 janvier pour déposer leur dossier, seuls les Français Jérôme Champagne et David Ginola, le prince jordanien Ali bin Al Hussein et Sepp Blatter ont, à l’heure actuelle, annoncé officiellement leur candidature à la présidence de la Fifa.

 


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