CAN 2015: André Ayew raconte l’édition de 1992 à travers son père

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




Le Ghana s’est imposé 3-0 face à la Guinée équatoriale, jeudi, en demi-finale de la CAN-2015 et rejoint la Côte d’Ivoire en finale. Cette CAN 2015 riche en surprises et rebondissements, nous offre finalement une finale de rêve entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Et cette finale sera une répétition de celle de 1992, jouée à Dakar et remportée par les Ivoiriens.

Les deux sélections ont confirmé leur statut de grands favoris et se retrouvent pour un qui ou double. Deux géants montés en puissance tout au long de la compétition, qui abordent cet ultime rendez-vous avec le plein de confiance. C’est particulièrement vrai pour André Ayew.  Il faut rappeler que lorsque son père Abedi Pelé et le Ghana perdaient en finale de la CAN de 1992 face à la Côte d’Ivoire. André Ayew avait à peine trois ans à l’époque.

Au micro de l’APS, le milieu de terrain ghanéen de Marseille a raconté la CAN 1992 à travers les souvenirs de son père Abedi Pelé.

« Mon père nous avait longuement parlé de cette compétition, » a confié André Ayew.

De son père, le joueur dit avoir appris que le chef d’Etat sénégalais de l’époque, Abdou Diouf, aurait demandé à la Confédération africaine de football (CAF) de lui permettre de jouer la finale contre les Eléphants de Côte d’Ivoire malgré sa suspension pour cumul de cartons.

« Mais le règlement devait être appliqué quand même », a jugé l’attaquant de l’Olympique de Marseille.  Pour André Ayew, si son père avait été autorisé à jouer, « il y aurait eu une finale différente. Mais la Côte d’Ivoire méritait le trophée parce qu’elle avait fait un bon parcours », s’empresse-t-il d’ajouter.

La finale de l’édition 92 est restée dans les annales de la Coupe d’Afrique des Nations de football et dans toutes les mémoires. A l’époque, la finale était indécise, car après les 120 minutes de jeu (temps réglementaire et additionnel), sans but, les deux équipes se sont adonnées à une séance de tirs au but incroyable, 11 à 10 en faveur des Ivoiriens.

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