«On ne s’imagine pas ce que c’est que de grandir dans un ghetto. J’étais un jeune garçon qui jouait au foot dans la rue à Monrovia. On était alors tous catalogués comme des enfants des rues, sans avenir. L’espoir était tout ce que j’avais jusqu’au jour où j’ai rencontré « coach Arsène ». Je ne pourrai jamais assez le remercier d’avoir changé ma vie et celle d’autres joueurs africains. Il m’a formé pour devenir un des meilleurs attaquants mais il m’a aussi appris à devenir un homme, une grande personne, confesse Mister George. Pour moi, il était une figure paternelle, un mentor et l’homme qui m’a inspiré pour devenir un grand footballeur.»
«Il m’a aussi donné le goût des autres, de l’humanité, poursuit l’ancien attaquant, reconnaissant. Grâce à sa générosité, d’autres footballeurs libériens ont pu aussi avoir leur chance. Je ne pourrai jamais assez le remercier d’avoir changé ma vie et celle d’autres joueurs africains. Je le répète, pour moi, il reste le meilleur entraîneur, un grand homme et un père.»