Le sujet a enflammé les réseaux sociaux et bon nombre d’observateurs du championnat français ont également partagé leur surprise après le geste de l’arbitre, M. Kalt, à l’encontre d’Adamo Coulibaly. Dimanche après-midi, les spectateurs du Stade Jacques Chaband-Delmas de Bordeaux ont assisté à une scène peu habituelle sur un terrain de football. L’arbitre avait bousculé Adamo Coulibaly au cours du match entre Bordeaux et Lens (2-1, 31e journée de Ligue 1). Quand, à la 63e minute de jeu, Philippe Kalt a infligé un carton jaune à Pablo Chavarria, l’attaquant argentin du RC Lens, l’arbitre a également repoussé Adamo Coulibaly de manière violente. Le joueur «sang et or» estime aujourd’hui que l’officiel doit être sanctionné.
« Sur le moment, je ne calcule pas ce qu’il fait, je ne le regarde même pas, assure Adamo Coulibaly dans les colonnes du quotidien L’Equipe. Je ne me suis pas senti agressé mais après, en regardant les images, je me dis que c’est un geste volontaire et agressif. Moi, si je l’avais fait à l’arbitre, j’aurais pris quinze-vingt matchs ou un an de suspension. »
L’attaquant lensois demande donc clairement des sanctions à l’encontre de Philippe Kalt. Il aimerait surtout une certaine égalité de traitement entre joueurs et arbitres dans un tel cas de figure. « Ce serait logique, normal qu’il soit sanctionné parce que je le répète, si un joueur fait la même chose, il est sanctionné, confirme Adamo Coulibaly. Si j’avais été plus petit, je serais tombé sur un geste comme ça. »
Du côté de la Direction Technique de l’Arbitrage, il semble qu’on ne veuille pas faire de vagues. Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage, se désolidarise de l’arbitre mais sans vouloir trop le sanctionner. « Il n’y a aucune ambigüité, on ne peut pas repousser un joueur ainsi», assure Philippe Garibian, toujours dans les colonnes de L’Equipe.
