A 33 ans, alors que tout le monde pense qu’il est tout proche de raccrocher les crampons, le surprenant Djibril Cissé, qui ne fait pas parti des plans de Ghislain Printant, l’entraîneur de Bastia, n’entend pas arrêter le football tout de suite. C’est ce qu’il a confié dans un entretien accordé à France Football.
« Je ne veux pas qu’on m’impose une sortie et qu’on me dise que je dois arrêter à cause d’une blessure. C’est à moi de décider. Je continue. J’aime trop ça. Il n’y a que ça casse que j’arrêterai. Ce serait beau que ça pète sur une belle reprise de volée, non ? Au moins, ça pétera bien (sourire) (…) Ils (les médecins) me disaient que ma carrière était terminée. Les clichés et les radios n’étaient pas bons, mais c’était à moi de juger de ce qu’il se passait à l’intérieur de mon corps. Alors, je n’ai rien lâché », a confié Djibril Cissé, auteur de 96 buts en Ligue 1.
Gêné par de nombreux pépins physiques, l’ancien Auxerrois n’a sans doute plus sa place à Bastia. Mais où peut-il rebondir ? Cissé répond.
« Tant que je peux jouer, prendre du plaisir, amener mon expérience, aider les jeunes et les anciens, ça me va. Ça ne me dérange pas de rendre des services dans un petit club de Ligue 1. Au contraire, Auxerre, ç’aurait été bien. Un beau clin d’œil. Après, je ne sais pas s’ils auraient bien voulu de moi. (…) Les clubs pensent encore à moi. Les propositions viennent beaucoup des États-Unis. L’Inde aussi. J’ai deux, trois trucs en Pologne et des trucs un peu funky, mais les États-Unis, ce serait cool ».
