Elim Mondial 2018 : Les Aigles de Carthage veulent imposer leur rythme à la Guinée

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




La Tunisie affronte le Guinée dimanche dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la du Mondial 2018.  Quart de finaliste de la CAN 2015 et qualifiée pour l’édition Gabon 2017, la Tunisie s’appuie sur un groupe issu du championnat local (quart de finaliste du Chan 2016), renforcé par quelques éléments de la diaspora (le Valencian Abdennour, Khazri de Sunderland, Harbaoui d’Anderlecht).

La déception suscitée par l’élimination prématurée en quarts de finale de la dernière CAN évacuée, les Tunisiens ont désormais les yeux braqués sur les éliminatoires du Mondial russe. Reste que décrocher une cinquième qualification pour la compétition suprême – la première depuis 2006 – s’apparentera à tout sauf une sinécure pour les hommes du Polonais Henryk Kasperczak.

L’entraîneur national adjoint de la Tunisie Hatem Missaoui a souligné à l’agence TAP, que la sélection tunisienne « doit mener au score en imposant son rythme de jeu et ne pas laisser l’adversaire prendre le dessus. Le match de dimanche sera différent de celui face au Liberia (CAN 2017) car la Guinée va mettre tous ses moyens en jeu pour jouer les premiers rôles dans la Poule A et miser sur la première place qualificative pour le Mondial russe ».

Hatem Missaoui a reconnu que « la coupe du Monde est un gros enjeu pour tout joueur ambitionnant de terminer en apothéose son parcours car certains joueurs risquent de rater ce rêve en raison de leur âge, ce qui ne manquera pas de les surmotiver pour décrocher les trois premiers points de la victoire ».

Interrogé sur l’adversaire guinéen, l’entraîneur national adjoint a précisé que le Syli national « compte des joueurs de grandes qualités techniques dont certains ont affronté la Tunisie lors du championnat d’Afrique des joueurs locaux (2-2). Parmi ses atouts son invincibilité face aux équipes nord-africaine et reste capable de faire la différence à tout moment, ce qui importe par conséquent de ne pas lui laisser l’occasion de prendre l’ascendant ».

Hatem Missaoui a relevé que « la sélection tunisienne est consciente de l’importance de l’enjeu et aura l’avantage du terrain pour rééditer ses performances sur la pelouse du stade Mustapha Ben Jannet où elle a pris l’habitude de livrer de belles prestations et doit bien entamer les éliminatoires d’autant qu’elle sera massivement soutenue par ses supporters ».

Si la Libye ne peut, semble-t-il, guère espérer de ses six confrontations à disputer, la présence dans ce groupe A de la RD Congo, troisième de la CAN 2015, a de quoi faire frémir. Elle l’est d’autant plus, quand on sait que seul le premier de la poule aura la chance de fouler les pelouses russes dans deux ans. Mais avant de se plonger dans leur double confrontation contre les Congolais, les Aigles de Carthage doivent d’abord s’assurer de réussir leur grande première. Ce qui est loin d’être acquis face à des Guinéens bien décidés à signer la surprise de ces éliminatoires du Mondial 2018. Un peu à l’image de ce qu’avaient réalisé l’Angola et le Togo en 2006.


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