Soualiho Meïté : Le Franco-Ivoirien évoque sa progression à Zulte Waregem

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Dans une impasse à Lille, Soualiho Meïté explose cette saison à Zulte Waregem. Titulaire indiscutable dans le club belge, où il est prêté par le LOSC depuis l’hiver dernier, le milieu de terrain défensif franco-ivoirien ne cesse de progresser depuis qu’il a rejoint le Jupiler Pro League.

« Je ne suis pas étonné par ma progression actuelle, car j’ai bossé pour être là. J’ai tiré les leçons de mes erreurs du passé », a confié Soualiho Meïté dans des propos relayé par la RTBF.

A 22 ans, le Franco Ivoirien ne cesse de marquer des points en Belgique, où il bénéficie d’un temps de jeu nettement plus conséquent qu’au LOSC, où il n’avait disputé que trois bouts de matchs sous les ordres d’Hervé Renard et Frédéric Antonetti lors de la première partie de la saison 2015-16.

« En passant d’Auxerre à Lille après une blessure, j’ai cru pouvoir me reposer sur mon talent et j’ai dû déchanter. Mon hygiène de vie était déplorable, je mangeais n’importe quoi mais ce fut un mal pour un bien : Francky Dury m’a fait comprendre que je devais me prendre en main, sinon j’allais au crash. »

Lille a prêté Meïté jusqu’en juin 2017, avec une option d’achat de 300.000 euros, que le club doit lever avant le 1er avril, ce qu’il fera sans doute incessamment. Everton, Liverpool, West Ham, le PSG, Dortmund, Schalke 04, Hoffenheim et la Juventus convoiteraient le Français d’origine ivoirienne. Lorient et le Standard étaient déjà prêts à verser trois millions pour Soualiho Meïté cet été mais Zulte Waregem avait refusé.

« On parle d’un départ en janvier, mais je ne me prends pas la tête : je veux participer à l’aventure le plus longtemps possible. Le club a frôlé le titre il y a 4 ans et je pense qu’on peut aller au bout cette fois, on prendra ce qui viendra. Sans se mettre la pression. »

Zulte Waregem est en tête à l’issue des quinze premières journées de championnat, ce qui lui vaut le titre purement honorifique de «champion d’automne», c’est une première depuis que l’on dispute le championnat dans une formule à play-off… Soualiho Meité et ses équipiers pourraient décrocher le titre en mai.

« On mérite d’être à notre place, on ne lit pas la presse, on n’en parle pas au vestiaire. Mais je reconnais qu’on profite aussi sans doute un peu du fait de ne pas être européen alors que nos concurrents le sont, on a plus de temps pour récupérer entre les matches. » Car pour le Franco-Ivoirien, la pression, ça n’existe que dans les pneus de voiture. « Sur un terrain, je joue pour m’amuser et je ne pense à rien d’autre. À Lille, je me suis mis une pression inutile et j’en ai perdu mon jeu. Ici, je me dis : Sou, vis ta liberté. »

Celui qui a gravi tous les étages des sélections françaises de jeunes sait que bientôt, il devra écrire son avenir. En restant fidèle à ses valeurs. Et à son entourage. « Quand tu deviens connu, ça défile autour de toi, tout le monde est subitement ton ami. Moi, je ne retiens que ceux qui étaient là quand j’étais dans le dur. Et je ne m’emballe pas. J’ai connu le fond du trou. Ça ne s’oublie pas, » a conclu Soualiho Meïté.


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