JO : les secrets des Kenyans dévoilés

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Mais qu’ont-ils en plus ? Les Keynans sont les rois de la course, un peu sur toutes les distances ! Même  les Éthiopiens ont du mal à tenir le rythme.

Un mystère qui vient de faire l’ojet de deux livres ! Jean-Philippe Leclaire publie Pourquoi les Blancs courent moins vite (Grasset).

 

Adharanand Finn, un journaliste anglais, passionné de course à pied, est parti au Kenya avec femme et enfants avec l’espoir de bien finir le marathon de Lewa. Il en a fait un livre : » Courir avec les Kényans. Les secrets des hommes les plus rapides du monde (JC Lattès) ».

 

 Les Kényans disent toujours en plaisantant que c’est l’ugali, le plat national, à base de farine de maïs ou de mil et d’eau qui les rend si rapides. Ça n’est pas aussi tiré par les cheveux qu’il y paraît. Si, à lui seul, l’ugali n’est pas le secret des coureurs kényans, c’est une petite pièce du puzzle que je m’efforce peu à peu de compléter. (…) En définitive, il n’y a ni panacée, ni gène de la course à pied, ni recette d’entraînement miraculeuse. […] J’énumère mentalement leurs secrets : une enfance rude et active, passée à courir pieds nus, la nécessité d’aller à l’école en courant, l’altitude, l’alimentation, l’exemple donné par les champions, une conception spartiate de l’entraînement, les camps d’entraînement, concentration et sérieux, force de caractère, désir de réussir, d’améliorer son existence, conviction d’être capable de gagner, pas d’alternative, abondance des pistes où s’entraîner, temps passé à se reposer, culture omniprésente de la course à pied et respect dont elle jouit. »

 

Mais attention au revers de la médaille : « un athlète est vite oublié au Kenya. ».

 

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