Sara El Bekri : première médaille pour le Maroc en natation ?

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




 

Tout le Maroc est derrière elle ! À 24 ans, Sara El Bekri espère bien décrocher la première médaille olympique de l’histoire de la natation marocaine. Elle est coachée par l’ancien entraîneur de Laure Manaudou, Philippe Lucas.  Spécialiste de la brasse, elel participera à ses deuxièmes JO.

Elle s’entraîne à la dure à Paris et elle fait partie du très select club Lagardère Paris Racing.

 

Sara a un palmarés déjà impressionnant : deux médailles d’or au Championnat d’Afrique 2010 ; dix médailles (cinq en or, cinq en argent) aux Jeux panarabes de 2011 ; deux médailles d’or au Championnat de France Elite 2012 ; une médaille de bronze à l’Open EDF de Paris 2012.

Elle est née à Casablanca, et ses parents l’ont mise dans un bassin dès l’âge de 5 ans, Elle a fait ses premlières brasses en compétiion avec Mohamed Rachidi au club du Wydad Athletic Club de Casablanca (WAC).

A 12 ans, elle est exclue pendant six ans  payant cash le conflit opposant le directeur technique national et son entraîneur, lorsque ce dernier la soutient dans sa décision de rejoindre le club concurrent du Raja.

 

Il en faut plus pour la démoraliser. Son baccalauréat scientifique en poche, elle rejoint Lyo, mène des études d’ingénieur et poursuit la compétition de haut niveau. Diplômée en génie industriel, elle décroche un emploi dans un cabinet parisien de conseil en système d’informations et n’a qu’un rêve devanir la première championne olympique du Maroc.  Elle n’a jamais voulu adopter la nationalité française, ni intégrer l’équipe de France.

 

Elle sera en compétition aujourd’hui dans le  400m 4 nages, demain dans  le 400m nage libre, puis aujourd’hui et demain pour le 100m brasse. Enfin, elle participera au 200m 4 nages (30 et 31 juillet), au 200m brasse (1er et 2 août) et au 800m nage libre (2 et 3 août). Un sacré programme !

 

Elle ne veut pas jeuner pendant le ramadan. « Incontestablement, nos capacités physiques sont diminuées. On est partagé par la volonté de respecter l’un des cinq piliers de notre religion et celle d’arriver en meilleur forme possible aux JO. Il se trouve que les sportifs disposent d’une dérogation qui les autorise à manger pendant la compétition et de rattraper les jours non jeûnés dans l’année. »

 

Tout le Maroc est derrière elle !

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