JO 2012 / Tunisie : L’escrime et les quatre filles Besbes (3)

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




koora5811azza-besbesElles s’appellent Azza, Sarra, Héla et Rym, 4 filles qui ont un dénominateur commun celui d’être issu de la famille Besbes. Elles restent le porte-étendard de l’escrime féminine tunisienne aux JO 2012.

Grace à cette famille originaire de Sfax, l’escrime tunisienne a reçu ses lettres de noblesse et se hisse au niveau mondial. Chez les Besbes, cette discipline est une véritable religion qui s’est transmise de père en fils et de mère en fille.
À Londres, les regards de la Tunisie et de l’Afrique tout entière, seront orientés vers les performances de Azza et Sarra, surnommées Zazza et Sarroura. Cette dernière, spécialiste de l’épée et du fleuret, a une revanche à prendre depuis le triste épilogue de sa participation aux championnats du monde de Catane en octobre 2011. Contrainte par la Fédération tunisienne d’escrime (FTE) de refuser le combat contre l’Israélienne Noam Mills, en raison de la campagne « Boycott, désinvestissement et sanctions » à l’encontre d’Israël, elle a subi, à 23 ans, une humiliation sportive mémorable. Regard et épée pointés vers le sol, cette championne d’Afrique a reçu, en silence, les cinq touches réglementaires qui donnaient la victoire à son adversaire.
Aux JO 2012, Zazza de son coté,  a  un véritable défi à relever. Championne d’Afrique 2012, la plus titrée des escrimeuses arabes et africaines doit faire mieux qu’à Pékin, où, à 17 ans, cette spécialiste du sabre avait atteint  les quarts de finale d’un tournoi individuel olympique.
Dans tous les cas, Hayet la mère, aujourd’hui présidente de l’Association sportive féminine de Tunis et arbitre international, ainsi qu’Ali le père, membre de la FTE, sont quasi convaincus  que Sarra et Azza  ne rentreront pas bredouille


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