Buteur contre Zulte-Waregem et passeur décisif pour Vincent Aboubakar samedi face à Reims, le milieu de terrain franco-togolais Matthieu Dossevi essaie, dès les matches de préparation, d’aller vers son objectif pour la saison 2012-2013 : être décisif. L’ailier droit du VAFC fait le point alors que la reprise de la Ligue 1 approche à grands pas…
A moins de cinq jours de la reprise du championnat, comment sens-tu le groupe valenciennois ?
On a bien bossé depuis la reprise, que ce soit le foncier, la technique… Il ne reste plus qu’à affiner quelques détails. Lors des matches amicaux, on a fait étalage de nos faiblesses et de nos acquis. Sur le plan des résultats, jusqu’à présent, ce n’est pas très glorieux, mais ces rencontres nous ont permis de travailler pour faire en sorte d’être vraiment prêts pour le début du championnat. Pour l’instant, on n’a ni doutes, ni certitudes. On attend avec impatience le match à Troyes (1ère journée de Ligue 1, le 11 août) pour savoir où l’on en est.
Avant Troyes, il reste encore de la préparation…
Cela va être dans la continuité de tout ce qu’on a fait jusque là. Après, les rencontres de préparation sont particulières, on gère les temps de jeu, on essaie des joueurs à certains postes pour arriver dans les meilleures conditions en championnat. On va donc prendre ces deux derniers matches comme les autres, en essayant d’avoir de bons résultats tout en restant dans la continuité de notre travail.
Personnellement, on te sent plutôt en jambes (1 but face à Zulte-Waregem, 1 passe décisive face à Reims)…
J’essaie de tirer de la confiance un peu partout, à chaque occasion qui se présente, comme lors de ces matches amicaux. Je me sens bien au sein du groupe et les matches de préparation se sont plutôt bien passés pour moi. Maintenant, j’ai hâte que le championnat démarre pour me juger vraiment.
Comment se définit « être bon » pour toi ?
Être décisif. C’est ce que l’on demande à un joueur offensif. Il faut marquer, faire des passes décisives, être déclencheur d’occasions… C’est la palette du joueur à vocation offensive. A moi d’être bon dans ces domaines-là.
La saison dernière, tes premiers matches de Ligue 1 avaient été bons mais tu avais été coupé dans ton élan avec une blessure. Faire une saison pleine, n’est-ce pas aussi un objectif ?
Si, je vais essayer de réussir à faire une saison complète, chose que je cherche depuis mes débuts professionnels. Je n’ai jamais réussi à le faire et ça me tient à coeur. Il y a eu des blessures, des choix de coaches, toujours des choses qui n’allaient pas dans le bon sens. Je vais tout faire pour inverser ça. Au-delà de la performance, je cherche à avoir une continuité tout au long de la saison. Cela se travaille tous les jours à l’entraînement, mais aussi en dehors du terrain. Et c’est grâce à cela que je ferai la meilleure saison possible.
Le groupe a très peu évolué, les joueurs se connaissent bien. Malgré tout, vous devez toujours faire en sorte qu’il y ait une forte cohésion…
Quand un groupe ne change pas, il n’y a pas d’adaptation, les automatismes sont déjà là. Maintenant, il faut continuer à créer une émulation, une concurrence entre nous. Et tout le monde doit tirer dans le même sens, être solidaire, on en aura besoin. Il faudra se serrer les coudes pour que l’équipe soit performante le week-end. Notre groupe vit bien, c’est agréable d’en faire partie et cela se répercute sur le terrain. Après, on doit faire en sorte d’obtenir des résultats en championnat pour que ce quotidien soit encore plus agréable.
Avec Va-fc.com
