JO : Tempête sur l’Africa Village à Londres

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Les villages olympiques sont des espaces ouverts par des pays pour vendre leur image auprès des visiteurs durant les olympiades.  Véritable ministère du tourisme ou tour opérateur en miniature, ces structures mûrement  réfléchies sont onéreux. A Londres, l’Afrique s’est unie autour du projet baptisé Africa Village. Toutes les nations du continent ont un espace à elle réservé pour vanter ce qui se fait de mieux en matière culturelle.

village-africainL’intendant général Lansana Palenfo, président de l’ACNOA (Association des Comités nationaux olympqiues d’Afrique) s’en réjouissait en définissant les caractéristiques de ce village olympique,  quelques heures avant l’ouverture de JO Londres 2012 en ces termes : « Il va se décliner en deux zones correspondant à des objectifs complémentaires à savoir l’Africa club et l’Africa Land. L’Africa Club sera le site d’accueil officiel, mais privatif de l’ACNOA et des 53 CNO africains. Il sera également un espace de réception des dirigeants sportifs africains, des athlètes et des partenaires du Mouvement sportif et olympique du continent. L’Africa Land quant à lui sera un grand espace d’exposition et constituera de ce fait une véritable fenêtre de l’Afrique sur le monde avec la présence d’un ensemble de stands de 16m² chacun, présentant la riche diversité culturelle et artistique du Continent. » Ce projet auquel l’Afrique a cru semble subir une tempête qui risque de décoiffer tout les stands. A trois jours de la clôture de ces 30èmes Jeux olympiques, un imbroglio est venu effriter l’osmose en ce lieu. Conséquence, le  village olympique africain a fermé ses portes ce jeudi. Le mercredi 8 août dernier, la société anglaise qui a mis à disposition des pays les tentes, a tenté de récupérer son matériel parce qu’elle n’aurait perçu ses  honoraires.  A en croire la BBC, la facture s’élèverait  à 395.000 livres (plus de 500.000 euros). L’ACNOA parle d’un chantage financier. Pour cause, l’association des comités nationaux olympiques d’Afrique dit avoir réglé sa note avec la structure anglaise qui s’est dite au préalable dans l’incapacité  de répondre à tous les services liés au village olympique africain avant de solliciter l’aide d’une  autre société française.   Engluée dans cette fâcheuse incompréhension, l’ACNOA refuse de payer doublement au  risque de voir la société anglaise venir récupérer son matériel. Le premier village olympique africain résistera t-il à cette tempête ? Retrouvera- t-on un Africa Village au Brésil pour Rio 2016 ?


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