Mondial 2010 : Un membre du comité d’organisation accusé de fraude

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Bobby-129/10 c’est la note attribuée par  Sepp Blatter, président de la FIFA (Fédération internationale de football association) au lendemain de l’événement. Deux ans après cette grande fête mondiale, une affaire de fraude pourrait ternir l’image laissée par le pays de Nelson Mandela.

« Après la Coupe des Confédérations de la FIFA, j’avais donné à l’Afrique du Sud une note de 7,5 sur 10. Aujourd’hui, après un tirage au sort final et une Coupe du monde de la FIFA particulièrement réussis, je donnerais 9, ce qui dans n’importe quelle université vaudrait les félicitations du jury », avait déclaré le Suisse, très content du comité d’organisation de la compétition. Deux années plus tard, l’eau a coulé sous le pont. Les dessous de ce mondial font surface. Bobby Motaung, membre du Comité d’organisation de la compétition, est interpelé à la Cour d’Appel de Nelspruit pour fraude et contrefaçon au cours des appels de fonds pour la mise en place des installations  devant accueillir les matches du mondial. Après audition, le fondateur des Kaizer Chiefs (club de première division sud-africaine), accompagné de deux autres accusés, a été mis en liberté provisoire après avoir payé des cautions chiffrées à 4500 euros chacun auprès du tribunal de Nelspruit.
Une affaire qui pourrait mettre un doute sur les chiffres générés lors de ce mondial 2010. Ces chiffres d’ailleurs continuent de profiter aux associations membres de l’instance du football  mondial. «Nous avons récemment publié un rapport financier positif, qui reflétait bien l’organisation de cette compétition. La Coupe du monde de la FIFA 2010 a été une bonne édition pour la FIFA. Elle ne s’est pas soldée par la faillite financière annoncée par certains. Nous avons déjà indiqué que tous les membres bénéficieraient de retombées. Cela signifie que tout l’argent généré par la Coupe du Monde sera destiné au football. L’Afrique du sud a donné le ton. Maintenant, c’est au Brésil puis à la Russie et au Qatar de suivre l’exemple », a laissé entendre Jérôme Valcke, le secrétaire général de la FIFA.
Si  une Coupe du monde africaine peut générer des fonds pour la génération future, la procédure judiciaire de l’Afrique du sud doit œuvrer pour que cette fontaine demeure intarissable.


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