La famille du judo sénégalais divisée. Les membres du judo sénégalais n’arrivent pas accorder leur violon pour l’organisation de l’élection du nouveau bureau de la Fédération sénégalaise de judo et discipline associées (FSJDA). Alors que le ministère de tutelle a retenu la date du 20 octobre pour le congrès électif, le président sortant El Hadji Moussa Dia, penche pour le 3 novembre.
Candidat à sa propre succession, El Hadji Moussa Dia est confronté à une bataille interne menée par Babacar Makhtar Wade avec un soutien de Ababacar Fall dit Mbaye Boye.
L’attitude du président sortant selon le camp se trouverait dans le fait qu’il suspecterait le ministère des Sports de vouloir son départ : « L’actuelle équipe dirigeante pense que c’est le ministère des Sports qui veut forcer les choses. Or, il n’en est rien. Ce sont les acteurs à l’interne du judo qui souhaitent que les choses changent. Deuxièmement, le mode de scrutin qui exige que seuls cinq présidents de club portent la voix de 70 clubs n’est pas bon. Nous ne voulons plus que ça se reproduise. C’est ça mon combat », a déclaré Wade.
Un langage de sourd : de son côté, El Hadj Moussa Dia dit avoir arrêté cette date (3 novembre), compte tenu du fait qu’il n’a pas eu de suite à son premier courrier envoyé au ministère des sports depuis le 20 septembre. Affaire à suivre…