L’affluence dans les stades de la CAN 2013 est au cœur des débats depuis le tirage au sort de l’événement en milieu de semaine dernière. Le Mondial 2010 est d’un tout autre niveau que la CAN. Du coup, la grande capacité des stades se révèle un handicap.
On connait l’enthousiasme de la population sud-africaine pour le football. La Coupe du monde 2010 est fût une parfaite illustration. Mais, comparée à une CAN, la grande messe du ballon rond mondial fait figure d’ogre. A 82 jours du début de la 29ème édition de la CAN, les interrogations convergent vers un seul souci : les stades seront-ils remplis ? Les stades retenus pour la compétition sont immenses voire trop grands.
S’il est quasi certain que le public s’intéressera aux rencontres de leur équipe nationale, d’autres formations pourraient évoluer à «huis clos». Imaginons le match Ethiopie-Burkina Faso à Nelspruit dans une enceinte de 41.000 places. Ou Cap-Vert-Angola au Nelson Mandela Bay à Port Elizabeth qui peut contenir jusqu’à 49.000 personnes. Sans grosses stars dans ces formations, les vuvuzelas ne seront pas de la partie.
La Zambie comme modèle !
Pour contrer une absence du public dans les stades sud-africains en janvier, la CAF et le Comité local d’organisation ont évalué les prix des tickets d’entrée à la baisse. Pour 4 et 25 dollars, l’on peut s’offrir une place dans l’un de ses stades. Malgré ce coût modique, les ventes tardent à décoller.
La Zambie, tenante du titre, veut avoir ses supporteurs pour conserver son trophée. Cu coup, la FAZ (Fédération de football) annonce 10.000 supporteurs pour chacun des matchs de son équipe. Une campagne de mobilisation est également menée dans tous les autres pays qualifiés pour la compétition afin de drainer le plus de monde possible. Encore un peu plus de deux mois pour rendre la fête belle au pays de Mandela !