L’Afrique est un bon filon pour l’Olympique de Marseille. Ce n’est pas Henri Stambouli (photo), le directeur du centre de formation du club phocéen qui démentira. L’ancien sélectionneur du Togo connait bien le continent noir et compte y faire ses emplettes de recrutements.
«C’est un continent que j’aime et que je connais bien. On se tourne vers l’Afrique bien évidemment. On cherche à conserver nos meilleurs jeunes comme on le fait avec les frères Ayew. André, notamment, est sollicité depuis deux semaines, mais on a réussi à le garder. Les joueurs restent plus longtemps. En Afrique, il y a des grands joueurs de qualité. Les règlements internationaux ont évolué. La FIFA nous interdit de prendre un joueur avant 18 ans. Cela nous pose un problème car après le joueur n’a qu’un an pour percer. Avant les joueurs africains arrivaient à 16 ans et finissaient leur formation ici. Aujourd’hui c’est impossible».
« Les Sud-américains sont chers »
Si l’âge est un souci pour désormais recruter les jeunes en Afrique, c’est plutôt le côté financier qui recale Marseille du continent sud-américain. Crise oblige !
«C’est très cher. Les grands clubs européens investissent de grandes sommes d’argent, entre 100.000 et 1 million d’euros pour des joueurs de 15,16 ou 17 ans. On n’est pas en capacité de le faire pour le moment. C’est pourquoi, nous nous sommes focalisés sur le bassin régional. On se concentre sur la région pour garder une identité forte. Les joueurs sud-américains sont chers, à 18 ans certains internationaux valent plusieurs millions».
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