Ce qui fait que le promoteur de lutte est obligé encore d’attendre jusqu’au 21 janvier pour être édifié.
En tous les cas, de part et d’autre on croise les doigts en attendant cette date qui pourrait aussi être fatidique pour le promoteur contre qui le procureur a requis une peine de 10 ans.
Ce que les avocats du promoteur ont « tenté de casser ».
Du coup, l’hôtel Lamantin est éclaboussé avec l’arrestation et l’incarcération à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès du Directeur Général Bertrand Touly. Il ne sera pas le seul à la MAC de Thiès car il a été rejoint par 5 autres personnes qui seraient impliquées, en l’occurrence Luc Nicolaï, considéré par l’enquête préliminaire comme le personnage central, mais aussi deux douaniers et deux employés de l’hôtel Lamantin Beach, Djibrine Diop dit Ibou et Lamine Mbaye.
Gardés à vue à la section de recherches de la gendarmerie de Thiès, Luc Nicolaï et Cie ont été entendus sur la base d’une plainte introduite par la famille Touly, qui a estimé que Bertrand Touly a été victime d’une machination orchestrée par Luc Nicolaï et dont les deux douaniers, Abdoul Khadre Kébé et Pape Massiré Thiam (lequel a bénéficié d’une LP), et les deux employés ont été des acteurs essentiels, afin de soutirer de l’argent au Directeur Général Bertrand Touly.
Déférés au Parquet le lundi 22 octobre, ils ont bénéficié d’un retour de Parquet pour être ensuite présentés de nouveau au Procureur qui les a placés sous mandat de dépôt. Ainsi, ils ont passeront leur première nuit en prison, méditant sur leur sort avant de faire face au juge le 31 octobre.
Ce sera la date du procès car le Procureur a finalement tracé au dossier le chemin des flagrants délits, alors que tout le monde redoutait celui de l’instruction. Le procès sera renvoyé. S’en suivront d’autres renvois.