CAN 2015 : Des doutes autour de l’organisation ?

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A quelques heures du tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations ( CAN 2015) de football que la Guinée Equatoriale va abriter dans 45 jours, les infrastructures qui vont abriter l’événement ne sont pas encore au point.

C’est vrai que le pays hôte a hérité d’un tournoi qui a été retiré au Maroc qui devait l’organiser, alors qu’il restait seulement deux mois. C’est aussi vrai que la Guinée Equatoriale va ouvrir le bal le 17 janvier et la finale aura lieu le 8 février à Bata. Mais  pour le reste, beaucoup de doute subsistent autour surtout des deux villes, à part Malabo et Bata, d’Ebebiyin et Mongomo.

« Mon vœu, pour ce tirage au sort, ce serait d’être logé sur un site dont on connaît la fiabilité, donc Bata ou Malabo, souligne l’entraîneur de la Guinée, Michel Dussuyer sur le site de RFI. Je suis très inquiet (au sujet d’Ebebiyin et de Mongomo) et je ne pense pas être le seul dans ce cas-là. L’organisation a été confiée très tardivement à la Guinée équatoriale. Bien sûr, il faut tirer un coup de chapeau à ce pays qui met tout en œuvre pour accueillir la Coupe d’Afrique. Mais on ne peut pas s’empêcher d’être inquiets ».

On peut également lire les réactions de certains acteurs sur le site de RFI, à l’instar de Hicham El Amrani, secrétaire général de la CAF: « A quoi ça sert d’emmener les entraîneurs dans des lieux où ils n’auront peut-être pas encore accès au stade et où ils ne pourront peut-être pas encore choisir un hôtel ? C’est juste une question de temps. D’habitude, nous avons six mois pour préparer tout ça. Là, nous avons seulement une dizaine de jours. C’est pour cette raison que nous avons décidé de reporter la visite à un peu plus tard en décembre. Il n’est pas question de l’annuler. »

Junior Binyam, le chargé de communication de la CAF, ajoute : « A Mongomo et à Ebebiyin, les équipes auront la chance de jouer sur des pelouses totalement neuves. Ça peut être un avantage par rapport à celles qui seront basées à Bata et à Malabo. Donc, n’allez pas penser que les équipes d’Ebebiyin et de Mongomo seront les parents pauvres de cette CAN. »

Michel Dussuyer, lui, conclut : « Je sais que la CAF va travailler d’arrache-pieds pour que ça se passe dans les meilleures conditions. Aujourd’hui, la CAN est devenue un événement mondial. La qualité de l’organisation est aussi un test pour la CAF. »


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