Esperance de Tunis : José Anigo, cette fois, c’est fini !

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




José Anigo a dirigé son dernier match, à la tête de l’Espérance de Tunis,  lors de la défaite des Sang et Or face à Al Ahly hier, dans le cadre de la 5ème journée de la Coupe de la Confédération. Son cinquième revers en sept matches dirigés.L’ex-entraîneur de Marseille a finalement démissionné à l’issue de la rencontre.

Le site officiel de l’Espérance de Tunis précise que, José Anigo, interrogé sur son avenir avec les Sang et Or, a dit : « j’ai eu un long entretien avec le Président Hamdi Meddeb que je salue par ailleurs pour ses extraordinaires qualités humaines. Je lui ai expliqué que je ne pouvais plus continuer. Je regrette parce que l’Espérance est un très grand club qui comptera beaucoup pour moi, et je suis certain qu’elle reviendra au-devant de la scène, mais je dois quitter le club non sans regret.  »

José Anigo a souligné également « je dois dire que je n’ai pas pu valider tous les recrutements, j’ai trouvé les joueurs sur place et j’ai travaillé avec ceux qui étaient à ma disposition. Les seuls recrutements que j’ai validés sont ceux de Ben Youssef et de Sissokho. Je pense et je souhaite quand même que ce groupe a de la qualité mais il doit sortir de ce cercle vicieux des défaites. Cela devrait venir, et je le souhaite le plus vite possible ».

« Après le match d’hier soir face à Al Ahly (Egypte), l’entraîneur français a annoncé que c’était son dernier match avec l’Espérance », a indiqué Mondher Chaouachi, porte-parole du club de la capitale, à l’AFP, au lendemain de la défaite (1-0). Il s’agit de la cinquième défaite, en sept matchs, depuis que José Anigo a été nommé, le 21 juin, pour entraîner l’un des clubs tunisiens les plus populaires. « Dès mercredi, nous allons chercher un nouvel entraîneur », a indiqué Chaouachi.

José Anigo, 54 ans, avait auparavant quitté l’Olympique de Marseille après 14 années passées en tant qu’entraîneur et directeur sportif, puis en tant que superviseur sur le continent africain. En 2014, Anigo s’était installé au Maroc à la suite de la mort de son fils Adrien, tué par balles à l’âge de 30 ans à Marseille.


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