IAAF: son fils recherché par Interpol, Lamine Diack encore accusé de corruption

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Sale temps pour la famille Diack. Le second volet du rapport de l’AMA (Agence mondiale anti dopage) a été dévoilé ce jeudi à Munich. Et il accable fortement Lamine Diack, ancien président de l’IAAF (Fédération internationale des associations d’athlétisme) et ses fils.

Le plus connu Pape Massata Diack fait d’ailleurs l’objet d’une recherche d’Interpol. L’ex-consultant en marketing de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) est recherché notamment pour fraude, blanchiment d’argent et corruption dans le cadre de l’enquête sur le scandale de corruption et de dopage touchant ce sport. Il est actuellement suspendu à vie de l’institution.

 


Khalil Diack, l’autre fils indexé !

Et son père est loin d’être épargné. Déjà sous le feux de deux mises en examen, Lamine Diack se retrouve au coeur de la corruption organisée par l’IAAF. Selon le rapport de l’AMA, le Sénégalais de 82 ans, qui a cédé sa place à Sebastian Coe en août dernier, était « responsable de l’organisation d’une conspiration et d’une corruption«  qui a eu lieu au sein de l’instance internationale. Diack a « autorisé, et était personnellement au courant de la fraude et des extorsions d’argent effectuées auprès de certains athlètes », émanant d’une« structure de gouvernance illégitime qu’il avait mise en place« .

La commission d’enquête explique, en outre, que le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, le Sénégalais Lamine Diack, aurait usé de son influence en tant que membre du Comité international olympique (CIO) pour apporter à l’IAAF de juteux contrats de sponsoring. Et c’est son autre fils, Khalil qui menait les marchandes.

Conséquence, Istanbul, candidate à l’organisation des Jeux olympiques de 2020, a perdu la voix de Lamine Diack au CIO faute d’avoir apporté de juteux contrats de sponsoring à l’IAAF.

A suivre…


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