Elim CAN 2017: Côte d’Ivoire, les Eléphants jugent la pelouse de Bouaké

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




La réception du Gabon aux éliminatoires de la CAN 2017, ce samedi 04 juin (17h30 gmt), sera l’occasion pour les champions d’Afrique de rompre tant soit peu avec la vieille tradition du stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. C’est à Bouaké, deuxième stade du pays, que le match a été programmé, la bonbonnière du Plateau ayant été fermée pour des travaux de réhabilitation.  En raison de cette délocalisation, le Stade de la paix de Bouaké avait, d’ailleurs, commencé à faire sa mue, notamment au niveau de la pelouse.

La première séance d’entraînement, jeudi quelques heures après leur arrivée, a permis à Michel Dussuyer et ses poulains de jauger de la qualité du pré.

Et les réactions recueillies par le site officiel de la Fédération sont à la satisfaction ou presque. « On est content de voir que la pelouse est  en bon état. C’est la preuve qu’avec la volonté on peut faire du bon boulot« , a remarqué Max-Alain Gradel, qui découvre pour l’occasion la ville de Bouaké, grande agglomération du centre de la Côte d’Ivoire. Si « tout n’est pas encore parfait« , au goût de Gervinho, le capitaine des Orange « éprouve néanmoins de bonnes sensations au contact de cette pelouse« . Quand le sélectionneur, pour sa part, « félicite les équipes qui ont travaillé sur le site« .

Il y a quelques années, du temps où Gbohouo Sylvain évoluait au Séwé Sport de San-Pedro, le stade de Bouaké n’avait pas fière allure. C’est tout naturellement que le portier titulaire des Eléphants a salué cette agréable métamorphose.

L’équipe nationale ne s’est plus produite à Bouaké depuis 2007 et ce match contre Madagascar (5-0) comptant pour les éliminatoires de la CAN 2008. Ils entendent alors célébrer ce retour par une victoire sur une pelouse presque parfaite. Malgré l’absence de plusieurs éléments clés dont Wilfried Bony, Eric Bailly.

De notre collaborateur en Côte d’Ivoire, Emgey Martial


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