Emmanuel Adebayor: au Libéria pour « gagner »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Le Togo a pris l’avion ce vendredi pour Monrovia où les Eperviers affrontent dimanche le Libéria en match comptant pour la 5è journée des éliminatoires de la CAN 2017. Emmanuel Adebayor, son leader et capitaine, est motivé plus que jamais.

« Au moins, nous n’avons pas à nous poser de questions ! Il faut gagner nos deux derniers matches, au Liberia puis face à Djibouti. Ce que je peux vous dire, c’est que nous préparons cette rencontre avec l’intention de prendre les trois points, car nous voulons disputer la CAN au Gabon« , confie l’attaquant chez nos confrères de Jeune Afrique dans une interview. Le Togo est dans l’urgence de prendre le maximum de points devant les Lone stars pour entretenir une chance de qualification pour le Gabon.

Et Adebayor est notamment satisfait des changements intervenus dans la préparation de la sélection nationale depuis l’arrivée de l’entraineur Claude Le Roy: « Il s’est passé quelque chose de très important au mois d’avril, avec l’arrivée de Claude Le Roy. Très vite, il est venu me voir à Londres. Nous avons déjeuné ensemble, on s’est vite compris. Je n’ai jamais eu les idées aussi claires par rapport à la sélection. Il compte sur moi. Je suis très attaché à mon pays et à la sélection nationale, et je veux les servir. Si, plusieurs fois, j’ai pris du recul, c’est parce que trop de choses ne fonctionnaient pas. J’ai parfois dit que je ne reviendrais plus, car j’en avais marre de la désorganisation. Et moi, j’en avais assez de m’occuper des problèmes de primes non payées, des soucis de transport, etc… Je suis un footballeur, et ma priorité, c’est le terrain ».

« Il y a de la discipline. De la rigueur. Les horaires sont respectés. Nous nous entraînons dans de bonnes conditions. Il y a une salle de l’hôtel réservée aux soins, ce qui n’était pas le cas avant. Il y a un ostéopathe avec nous. Claude Le Roy a l’expérience du football et de l’Afrique. Il parle avec le président de la République, avec le président de la Fédération, et les choses sont réglées dès le début. Je peux vous dire qu’il y a une vraie différence entre un simple entraîneur et un très bon entraîneur. En plus, aujourd’hui, il y a un nouveau président de la fédération, qui semble vouloir lui aussi faire avancer le football togolais. Et je suis prêt à l’aider« , a joute t-il pour confirmer la nouvelle dynamique enclenchée par le football togolais.


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