Tour de France 2016- Mark Cavendish: « Je voulais ce maillot! »

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




Vainqueur au sprint de la première étape du Tour de France 2016, Mark Cavendish a une fois de plus prouvé qu’il était bien le plus rapide en vitesse pure. Profitant de la confusion née d’une chute survenue sur la ligne d’arrivée, le sprinteur de la formation sud-africain Dimension data a devancé Marcel Kittel et empoché son 27e succès sur la Grande Boucle. Le Britannique aura dû attendre sa 27e victoire d’étape pour enfiler pour la première fois de sa carrière le maillot jaune de leader du Tour de France.

« Je voulais ce maillot, a réagi le coureur de la formation Dimension Data après sa victoire dans la 1e étape du Tour 2016, samedi à Utah Beach. J’avais une seule possibilité, je ne pouvais pas échouer. Toute l’équipe a bien travaillé pour ce résultat, même Boasson Hagen qui a été impliqué dans la chute du final. J’ai gagné beaucoup d’étapes, c’est vrai. Mais, là, j’éprouve une joie incroyable, une émotion fantastique! Aussi parce que nous sommes dans un lieu très particulier, un lieu historique qu’il est juste d’honorer ».

Avec 27 victoires d’étape, Cavendish s’est rapproché d’Eddy Merckx, vainqueur de 34 étapes, et Français Bernard Hinault, vainqueur d’étape à 28 reprises sur la Grande Boucle.

« C’était un gros objectif pour Dimension Data de remporter une étape sur ce Tour de France. Ajouter à cela le Maillot Jaune, c’est une récompense pour nos sponsors, comme pour notre action humanitaire Qhubeka, grâce à laquelle nous fournissons 5000 vélos à des enfants qui en ont besoin. Remporter une étape sur le Tour de France, c’est toujours émouvant. Et demain ce sera un jour très spécial de rouler jaune dans le peloton. C’est le plus beau symbole du cyclisme, et il n’y avait pas de plus bel endroit pour le prendre, à Utah Beach, là où les soldats sont venus mourir pour notre liberté. Chaque victoire d’étape sur le Tour, c’est comme une nouvelle vie : elles sont toutes différentes, et elles restent toutes dans ma mémoire.  Je pensais qu’il y aurait un fort vent de dos dans le final, avec un rythme très rapide, mais en fait c’était différent dans les deux derniers kilomètres. Alors j’ai attendu, je cherchais un espace et j’ai saisi la chance que Sagan ouvre une porte sur la droite. J’ai foncé à la vitesse maximale, et personne ne m’a repris. »

Dimanche, le final en côte de la 2e étape du Tour de France, 183 kilomètres entre Saint-Lô et Cherbourg (ouest de la France), avantage les puncheurs.


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