Imoh Ezekiel : Le Nigérian revient sur son passage à Anderlecht

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Imoh Ezekiel  a quitté le Sporting Anderlecht pour Al Arabi au Qatar. Le Nigérian, peu utilisé la saison dernière, s’en va de la Maison Mauve sur un bilan en demi-teinte mais n’a pas l’air de garder la moindre rancœur pour le club bruxellois. Dans un entretien avec La Dernière Heure, l’international nigérian revient sur son passage à Anderlecht.

« Je ne me suis jamais pris la tête car il faut savoir tirer profit de chaque situation, même les plus problématiques. J’ai beaucoup appris et j’en ressors plus fort. Je ne suis pas le premier à qui cela arrive et je ne serai pas le dernier. Tout ce que je peux dire, c’est que Besnik Hasi me voulait et qu’il comptait sur moi quand on discutait avant la signature. Par la suite, il ne m’a pas vraiment donné ma chance. Je n’ai pas fait de vague car je ne suis pas du style à créer des problèmes dans le vestiaire. Alors je venais à l’entraînement, je faisais mon boulot et je rentrais à la maison », déclare Imoh Ezekiel.

« La seule chose que Besnik Hasi m’ait dite, au début, c’est qu’il ambitionnait de jouer en 4-4-2, un système qui me convient parfaitement. Plus tard, il est venu me trouver pour me dire qu’il allait changer de système car il préférait un attaquant plus physique. Par le passé, j’entretenais de bonnes relations avec José Riga, Guy Luzon ou encore Ivan Vukomanovic, des coaches qui m’ont accordé leur confiance. Je suis ce genre de joueur qui a besoin de ressentir la confiance du coach pour briller. Avec eux, je jouais comme si j’étais le meilleur au monde. Sous la direction de Hasi, même quand je jouais, je n’étais pas libéré car je savais qu’il n’avait pas confiance en moi à 100 % », ajoute le Super Eagle.

« Quand vous rentrez deux minutes, puis trois minutes la semaine suivante et que le prochain match, vous êtes en tribune. C’est difficile ensuite de tout donner lorsque vous recevez enfin une chance que vous n’attendiez plus. En janvier, je voulais jouer. Je n’étais pas dans des conditions optimales pour faire du bon boulot. Il y a eu une touche en Chine mais cela ne s’est pas concrétisé »,  poursuit-t-il.

« Je pense que la direction a pris cette décision de licencier Hasi suite aux mauvais résultats et à la perte du titre plutôt qu’à cause de problèmes avec certains joueurs. Avec ce groupe, Hasi devait être Champion. Même si je l’avais souhaité, je n’aurais pas pu rester à Anderlecht. Les Qataris n’ont pas apprécié que je ne joue pas. Ils étaient furieux. D’ailleurs, ils n’étaient pas chauds à l’idée que je rejoigne Anderlecht. Ils voulaient que j’aille à Porto. Mais à mes yeux, Porto représentait une étape trop importante à franchir. Je pensais qu’Anderlecht serait le club idéal pour grandir. J’ai dû convaincre les dirigeants. Anderlecht était un beau challenge pour moi. Je n’ai juste jamais reçu la chance de jouer. Et cela n’a rien à voir avec le club mais bien avec l’entraîneur. Mon seul regret est de ne pas avoir été gratifié de la confiance du coach ,» conclut Imoh Ezekiel


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