[exclu] Espagne: Mamadou Koné, l’Ivoirien de Leganes dévoile ses ambitions

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Au bout de l’effort, la récompense. Après avoir brillé dans l’antichambre espagnole, Mamoudou Koné a retrouvé la Liga. Une opportunité inouïe que l’international ivoirien de 24 ans s’emploie à capitaliser pour réaliser ses ambitions parmi lesquelles une place en équipe nationale sénior des Côte d’Ivoire.

De la D2, vous vous êtes retrouvé en Liga pour cinq saisons. Comment avez-vous vécu ce grand bond? Quel a été l’accueil des socios?

J’ai travaillé très dur pour être en Liga et je remercie Dieu qui a permis cela. La réception à Leganes a été fantastique et je suis très heureux.

Qu’est-qui, selon vous, a suscité ce transfert? Leganés était-il le seul club courtisan?

J’avais plusieurs offres de clubs de première Division. Aussi il avait certains clubs en dehors de l’Espagne et beaucoup en D2 espagnole. Mais j’ai décidé de venir à Leganés pour la confiance dont les dirigeants ont fait preuve à mon égard.

Après quelques journées,  quelle impression avez-vous pour de ce retour en Liga? Quelles sont, selon vous, les plus grandes exigences du haut niveau?

C’est le meilleur championnat du monde et il est très exigeant. Si vous faites une erreur dans le jeu, automatiquement l’adversaire vous punit en marquant un but. Vous devez être très concentré à chaque minute du match car il y a beaucoup de qualité en face.

Vous avez joué 90 minutes contre le FC Barcelone. Que retenez-vous de ce match, la large défaite de Leganés ou le fait de jouer à nouveau (après 2011) contre le Barça et ses stars?

Pour moi, ce fut un match très spécial. Parce que c’était mon premier match devant mon nouveau public. C’est un privilège de jouer contre Barcelone qui compte dans ses rangs les meilleurs joueurs du monde. Nous nous sommes battus durant toute la rencontre, mais ils étaient plus forts.

Buteur sous les couleurs de Santander, quel est l’objectif que vous vous êtes fixé en signant à Leganés?

Mon objectif est de marquer beaucoup de buts et de permettre à mon club de Leganés d’atteindre son objectif qui est de se maintenir en Liga et par la suite tenter d’accrocher une place européenne.

Où en êtes-vous aujourd’hui avec le problème de genou qui vous a longtemps tenu hors du terrain?

Ce problème est déjà oublié. Mon genou fonctionne à merveille et je suis très bien physiquement. Je suis dans une grande forme.

On dit de vous que la vitesse est l’un de vos points forts, comment comptez-vous mettre cela au service de votre équipe?

La vitesse est l’une de mes meilleures armes. Et la contre-attaque est l’un des points forts de Leganés. L’un dans l’autre, je pense que ma vitesse est donc un atout de taille qui va beaucoup aider l’équipe.

Quel est le top club, en Espagne ou ailleurs, que vous ambitionnez de rejoindre pour la suite de votre carrière?

Dieu seul sait. Pour ma part, je vais simplement travailler dur pour obtenir le plus haut possible.

mamadkone

International U-20, êtes-vous en contact avec le sélectionneur des Eléphants en vue d’une convocation en équipe nationale?

Je n’ai pas encore eu la possibilité d’échanger avec le sélectionneur. Mais mon but ultime, mon rêve est de jouer avec l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.

Pensez-vous avoir une place à prendre sur le front de l’attaque ivoirienne?

Comme je l’ai dit, mon but est de jouer avec l’équipe nationale. Je veux aider les Eléphants à atteindre leurs objectifs. Je travaille très dur pour que cela se fasse.

Depuis votre départ de l’ES Bingerville en 2010, quel regard portez-vous sur le championnat ivoirien ?

A dire vrai, aujourd’hui, je ne suis pas réellement le championnat ivoirien, mais je pense qu’il a un bon niveau.

Vous avez été victime d’actes racistes lorsque vous étiez au Racing Santander. Qu’est-ce qui vous a permis de rester fort pendant ces moments difficiles.

C’était un acte dégoûtant, mais que j’ai déjà oublié. Le soutien du Racing Santander, des supporters, du gouvernement espagnol et de mes amis m’a beaucoup aidé.

Qu’est-ce que vous vous dites lorsque vous regardez le chemin parcouru jusque-là ?

Je suis très fier de ce que j’ai accompli. Je remercie le bon Dieu pour cela. Mais je continue à travailler dur pour atteindre mes objectifs.


Interview réalisé par EMGEY MARTIAL, à Abidjan


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