Algérie: la sanction pour dopage de Youcef Belaili réduite

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Ouf de soulagement pour Youcef Belaili. Le milieu de terrain algérien va pouvoir rejouer au football plus tôt que prévu. Le TAS (Tribunal arbitral du Sport) a décidé de réduire sa sanction pour dopage de 2 ans, estimant que la prise de cocaïne par le joueur n’était pas intentionnelle.

Le 21 septembre 2015, Belaili, joueur de l’USM Alger, est suspendu par la CAF pour quatre ans après avoir été contrôlé positif à un examen antidopage. Le joueur avait fait appel de la sanction auprès du TAS.

Avec cette décision du TAS, Belaili pourra retrouver les pelouses en septembre 2017. Reste désormais à attendre l’approbation de la FIFA.

Lire le communiqué du TAS

Lausanne, le 4 novembre 2016 –Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu sa décision dans la procédure d’arbitrage entre Mohamed Youssef Belaïli, joueur de football algérien, et la Confédération Africaine de Football (CAF). La suspension de Mohamed Youssef Belaïli a été réduite de 4 ans à 2 ans à compter du 19 septembre 2015.

Mohamed Youssef Belaïli avait admis avoir fumé la chicha lors d’une fête le 5 août 2015. Il avait également affirmé ne pas être conscient que de la cocaïne avait été mélangée au tabacet avoir immédiatement cessé de fumer dès qu’un ami le lui a révélé. Le 7 août 2015, le joueur a participé à un match à Alger avec son club, l’USMA. A l’issue du match, son nom a été tiré au sort en vue d’un contrôle anti-dopage. L’analyse de son urine a révélé la présence de cocaïne et de l’un de ses métabolites. Le 20 octobre 2015, le jury disciplinaire de la CAF a constaté une violation des règles antidopage et a prononcé la suspension du joueur pour quatre ans.

La Formation arbitrale a ensuite examiné l’affaire au fond et est arrivée à la conclusion que la violation des règles antidopage par le joueur avait un caractère non intentionnel. La Formation arbitrale a estimé qu’une sanction de deux ans était conforme tant aux règles applicables qu’au principe de proportionnalité, étant donné que le joueur, qui, l’avant-veille d’un match, avait fumé une chicha sans se soucier de son contenu, n’avait pas établi avoir agi en l’absence de toute faute ou négligence significative.


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