Le Cameroun a battu le Ghana (1-0), mardi à Yaoundé en demi-finales, et se qualifie pour la finale de la CAN 2016 Dames
Priscilla Saahene Okyere, milieu de terrain du Ghana
Défaite pour le Ghana mais grand match quand même contre le Cameroun…
C’était un grand match. Nous voulions gagner mais nous n’avons pas gagné. Moi je voyais la finale, j’envisageais une victoire contre le Cameroun. Si mon équipe ne pouvait pas jouer, j’étais supposée donner le meilleur, j’étais supposée faire tout ce qui était en mon pouvoir pour nous donner cette victoire. J’ai donné tout ce que j’ai pu mais je ne suis pas arrivée à la finale, tout comme mes coéquipières. Je crois que c’est une CAN spéciale avec des équipes d’une performance non-négligeable. Toutes les joueuses des équipes veulent donner le meilleur. Cette demi-finale contre le Cameroun était vraiment rude. Tout le monde a vu, nous avons donné le meilleur pour nous. Nous avons deux joueuses blessées (la gardienne Ama Nana Asantewaa notamment, ndlr).
Après ce match, il faut quand même penser à la troisième place…
Oui. Nous y pensons. Tout de suite après la défaite congre le Cameroun, nous avons commencé à penser à ce match pour la troisième place. Nous ne pouvons pas rentrer à la maison les mains vides. Nous pensons que la troisième place sera nôtre. Le coach fera le travail qu’il faudra pour nous permettre d’être au top vendredi. Nous avons livré de grands matchs jusqu’ici, nous devons sauver notre compétition à travers une troisième place.
De mémoire de joueuse, avez-vous jamais vu un stade aussi plein ?
Le Cameroun est le pays hôte, c’est normal d’avoir un public aussi présent quand l’équipe joue. Ils ont bien supporté leur équipe. Les supporters se sont vraiment bien comportés. Je n’ai jamais vu cela. Un stade aussi plein, jamais je n’avais imaginé qu’un match de football féminin glanerait un tel public. J’étais à al coupe du monde. J’ai assisté à ^plusieurs compétition, j’étais dans différents pays. Jamais je n’ai vu cela. Cette foule aujourd’hui, c’était spécial. Je remercie vraiment le public camerounais.
De notre correspondante, Angèle Bepede
