Anderlecht : Hamdi Harbaoui veut plus du temps de jeu

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




Hamdi Harbaoui reçoit de plus en plus sa chance à Anderlecht. Pourtant son avenir reste flou. Face à Zulte, il n’a fallu que huit petites minutes au Tunisien pour trouver le chemin des filets. Après son but libérateur, le Tunisien n’a pas caché sa frustration et a adressé un regard sombre vers le banc de touche et son entraîneur. Harbaoui veut clairement profiter de l’absence pour suspension de Lukasz Teodorczyk pour prendre la place d’attaquant numéro un chez les Mauves. L’Aigle de Carthage espère avoir sa chance, sinon il va devoir prendre une décision au mercato hivernal.

Malgré sa situation au sein du club bruxellois, le Tunisien de 32 ans comprend bien pourquoi il n’est pas le choix numéro 1 à Anderlecht.

 « Je ne suis plus un gamin de 18 ans, je comprends qu’on donne plus de crédit à Teo. Anderlecht a investi beaucoup d’argent en lui et il est le meilleur buteur en titre, explique-t-il dans la DH. J’essaie de rester positif et de saisir ma chance quand elle se présente. Mais je pense aussi à moi. Je sais de quoi je suis capable. Si je ne joue pas d’ici janvier, ce sera à moi de faire un choix durant le mercato d’hiver », poursuit-il.

Hamdi Harbaoui veut enchaîner les rencontres pour pouvoir montrer sa vraie valeur. « Ce que j’aimerais, c’est avoir plusieurs matchs de suite. Ça donne confiance, surtout pour un attaquant. Quand tu ne joues que les 20 dernières minutes, c’est plus compliqué. »

Et quand il marque lorsqu’il reçoit sa chance, il laisse exploser sa joie… et sa frustration. Savourer avec le sourire ou afficher sa frustration voire régler certains comptes, il y a deux manières de fêter un but. Après sa réalisation contre Zulte, Hamdi Harbaoui a opté pour la seconde option. Il s’est directement tourné vers le banc de touche, a lancé son maillot  avant de fixer son entraîneur durant quelques secondes et de pointer l’index sur son torse puis sur le

« Ça explique aussi mon geste de rage après mon but contre Zulte. J’ai juste eu peur que le coach le prenne pour lui. Je l’ai d’ailleurs tout de suite dit à Karim (NdlR : Belhocine, l’adjoint). Heureusement, le coach avait compris et m’avait chambré en conférence de presse en disant qu’il aurait aussi pu enlever son maillot après mon raté contre Genk. J’ai bien rigolé en lisant ça. Il avait raison: je n’ai pas dormi de la nuit après cette occasion manquée. »

 

 


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