Patrice Edouard Ngaissona: un ex chef anti-balaka à la CAF ?

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




En marge du CHAN 2018, la CAF (Confédération africaine de football) va tenir une Assemblée générale ordinaire le 2 février à Casablanca où il sera notamment question d’élire de nouveaux membres au sein du Comité exécutif de l’instance.

C’est la Zone Centre qui retient les attentions avec deux candidats en lice. Il s’agit du Gabonais Pierre Alain Mounguengui et le Centrafricain Patrice Edouard Ngaissona qui défraie la chronique depuis quelques jours. Ce dernier s’est autoproclamé coordonnateur de la milice des anti-balaka qui a commis des massacres contre des civils musulmans en République centrafricaine. Ngaissona élu président de l’UNIFFAC (Union des Fédérations de football d’Afrique centrale) en juillet 2017 doit d’ailleurs comparaitre devant la justice de son pays afin de répondre de crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité. 

Dans une nouvelle CAF qui se veut irréprochable sur le plan éthique et moral, une élection de Ngaissona, déjà contesté dans son pays, pourrait bien créer quelques murmures sur le continent et au sein des instances internationales de droits de l’homme.

De son côté, le challenger Mounguengui , ancien arbitre international durant 20 ans et 8 ans à la FIFA comme responsable de Développement de l’arbitrage rattaché au bureau de Yaoundé au Cameroun présente les atouts pour représenter la Zone Centre de la CAF.

Pour ces élections au sein du Comité exécutif de la CAF, le Libyen Jamal El Jaafri, le Sénégalais Augustin Senghor et le Burkinabé Sita Sangaré sont respectivement candidats dans les Zone Nord, Ouest A et Ouest B.


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