Elections Comex CAF: Mouguengui dénonce le jeu trouble de Constant Omari

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Pierre-Alain Mouguengui a été battu vendredi à Casablanca lors de la 40è Assemblée générale de la CAF (Confédération africaine de football) dans sa quête d’un siège au sein du Comité exécutif de l’institution pour le compte de la zone Centre.

Le Gabonais, toujours sous le choc de sa défaite, a révélé à la presse le jeu troublé joué par le Congolais Constant Omari, candidat sortant de la zone, au profit de son challenger centrafricain Patrice Edouard Ngaissona (23 voix contre 30). « J’ai un regret dans cette élection. Le Gabon st un petit pays plein de dignité. Notre Chef d’Etat aime le football et est passionné. A cause de cette passion, il n’hésite pas d’échanger avec les joueurs, dirigeants et les élites du milieu du football. je n’ai pas apprécié que pendant les consultations et notamment hier (jeudi 1er février) au diner offert par la CAF, certains collègues puissent venir me tenir un langage que je n’ai pas apprécié« , a indiqué Mouguengui à la presse après les assises.

« Nous sommes dans une élection où y a deux candidats et il est normal que les autres associations choisissent en toute autonomie. Mais je n’ai pas apprécié l’attitude du 1er vice-président de la CAF, M. Constant Omari Selemani pour ce qu’il ait utilisé le nom du président Ali Bongo Ondimba en disant: « ne votez pas Mouguengui parce que le Président Bongo n’en veut plus ». Je ne puisse pas penser un seul instant que M. Omari soit le confident du président de la République du Gabon. Je veux bien qu’il choisisse un candidat mais de là à utiliser le nom du président Bongo pour demander à mes pairs de ne pas voter pour moi, je n’ai pas apprécié« , s’est indigné le président de la Fegafoot.

Mouguengui félicite en revanche son challenger Ngaissona et espère que l’UNIFFAC saura profiter de son accession au Comité exécutif de la CAF: « Je félicite mon challenger. Le plus important pour nous c’est que notre zone puisse se développer. Que le responsable ait le sens de l’organisation. C’est un challenge pour notre zone. Il faut redynamiser l’UNIFFAC pour que le football puisse atteindre le niveau que nous reconnais à la COSAFA, Cecafa ou encore Ouest A et B. Il faut reconnaitre aujourd’hui que la zone Centre est au creux de la vague. Nous allons soutenir celui qui a été élu pour faire en sorte que notre zone puisse s’élever au niveau des autres« .


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