Wome, Aguidi, Eninful: quand la D1 togolaise relance ses internationaux

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Libre de tout contrat, en perte de vitesse, dans la quête d’une relance ou en fin de carrière, ils sont de plus en plus nombreux ces internationaux togolais à choisir de rentrer au pays afin de donner un nouveau sens à leur carrière. Les dernières 24h ont confirmé la donne.

Libre depuis la rupture de son contrat avec SuperSport United FC en Afrique du Sud, Dove Wome s’est engagé jeudi en faveur de Gomido, club de première division du Togo et actuel 2è du championnat après 18 journées. Un coup pour la formation de Kpalimé qui pourra compter sur els services d’un milieu de terrain de talent et d’expérience jusqu’à la fin e la saison.

D’après nos informations, le joueur qui a de bonnes touches dans le Golfe pour l’été prochain a décidé de se mettre en forme dans un championnat qu’il a connu par le passé à Maranatha FC.

Vendredi, c’est Dyto, club 4è du championnat qui officialise Foovi Aguidi. le puissant attaquant passé par Hearts of Oak au Ghana était libre de contrat depuis la fin de son bail avec Ahli Manama à Bahrein. Un nouvel ajout à un effectif déjà riche de noms tels que Sapol Mani, Kacla Eninful, Backer Aloenouvo, tous internationaux avides de relancer leur carrière.

Kokou Donou dont l’aventure à Rangers International du Nigéria s’est arrêtée il y a quelques mois n’avait pas non plus hésité à rejoindre Semassi de Sokode.

Une donne qui devrait inciter les responsables fédéraux à mieux organiser ses compétitions qui commencent à avoir de l’attrait à travers ces retours. Depuis plusieurs années, le championnat d’élite manque de sponsors. Outre les aides de la FIFA par ses programmes de développement, c’est l’Etat qui, à travers des subventions, survient aux besoins des clubs qui tirent le diable par la queue.

Les nombreuses crises répétitives à la FTF (Fédération togolaise de football) ainsi que les suspicions de mauvaise gestion ont également donné une mauvaise publicité au développement du cuir rond local. Guy Akpovy et son bureau élus il y a bientôt deux ans s’emploient désormais à polir l’image de la discipline.


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