« Comme des garçons », le film de de Julien Hallard (sortie en salle mi avril) est un film fort en émotions qui nous fait prendre conscience des difficultés de jouer pour les 
? en 1969, au-delà des problématiques actuelles d’effectif, de terrain, de financement, de sponsors et j’en passe, l’autorisation de jouer et les préjugés.
Un retour en arrière qui est pourtant inspirant dans cette volonté et cette détermination de jouer coûte que coûte de ces femmes, qui ont posé les premières pierres du football féminin. Elles ont tenu tête à des hommes arriérés, qui avaient peur que les femmes prennent, un jour, plus de place que les hommes…
Aujourd’hui après 50 ans de football féminin, avons nous vraiment progressé ?
Difficile de le constater, tant le championnat manque de moyens, d’attractivité, de supporters, d’engouement, de communication…
Il est important de mieux considérer les joueuses par leur engagement qui va au-delà du terrain. Elles sont des exemples pour les futures générations de jeunes filles et elles apportent un spectacle sincère et poignant, parce qu’elles jouent avec leur cœur.
Il faut mettre en avant ces joueuses, il faut payer pour voir leur match sur le terrain ou à la TV, porter leur maillot avec leur nom, parce que c’est un signe fort de votre reconnaissance pour ce qu’elles donnent chaque semaine à l’entraînement et lors de leurs matches, parce que ça permet au club de se développer, de payer leurs joueuses, de se pérenniser et parce que ça va permettre au football féminin de prendre de l’ampleur !
Dounia MESLI, journaliste
Vice-Présidente de Africatopsports.com
Co-fondatrice de COEURS DE FOOT
