Côte d’Ivoire : Jean-Michel Cavalli jette son dévolu sur les Eléphants

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




C’est l’information de dernière minute concernant les Eléphants de Côte d’Ivoire. L’identité d’un autre candidat déclaré à la succession de Marc Wilmots est connue. Jean-Michel Cavalli, sélectionneur des Fennecs d’Algérie entre 2006 et 2007, veut conduire le navire ivoire. Fort d’une somme d’expériences acquises au gré de ses pérégrinations dans le monde du football, le technicien français, bien acclimaté à l’Afrique, a clairement exprimé ses ambitions de vivre une nouvelle aventure sur un banc national.

Selon son entourage, cette mission lui tient particulièrement à cœur au regard du potentiel et du pedigree de la sélection ivoirienne. Du coup, malgré bien des attaches avec d’autres écuries, le Corse de 61 ans a,  dit-on, fait de la Côte d’Ivoire sa priorité. Il a, alors, postulé et attend impatiemment d’être désigné pour apporter sa pierre à la reconstruction d’une équipe ivoirienne engagée sur le chemin du renouveau après la triste parenthèse de la CAN 2017 et des éliminatoires du Mondial 2018.

Qui est Jean-Michel Cavalli ?

Né en 1957 à Propriano (France), Jean Michel Cavalli, très tôt piqué par le virus du ballon rond, a été d’abord footballeur avant d’embrasser le métier d’entraîneur. Joueur, il a porté les couleurs du Gazelec d’Ajaccio, de l’As Monaco, du SC Bastia entre 1971 à 1990. Une carrière plutôt moyenne, qui cache, portant, un entraîneur très actif une fois les crampons raccrochés et le diplôme UEFA en poche. Comme un clin d’œil du destin, il commence son office de technicien sur le banc de l’Ajaccio (1990-1992), qui fut son premier club en tant que joueur. Lille, RC Lens, US Créteil (France), bénéficient, ensuite de sa science. Avant le grand saut exotique. D’abord à Al Nasr Ryad (Arabie Saoudite) puis à Lonicos Le Pirée (Grèce), à l’US Trestina (Italie).

C’est le début d’un long périple professionnel qui le mène pour la première fois en Afrique en 2006.  A l’époque, Cavalli atterrit au chevet d’une sélection algérienne en perte de vitesse depuis bien longtemps. L’effet est immédiat. Les Fennecs retrouvent de l’allant et manquent de peu de se qualifier pour la CAN 2008 au  Ghana. Pour autant les bases d’une équipe compétitive sont jetées. Une équipe qui tiendra tête à l’Argentine (3-4) en amical, et jouera, un peu plus tard, deux phases finale de Mondial en 2010 et 2014.

Bonne connaissance du continent

S’il n’a plus entraîné de sélections africaines depuis son départ des Fennecs en 2007, Jean-Michel Cavalli reste pourtant bien présent sur le continent à travers des clubs et non des moindres : Le Wydad de Casablanca (Maroc), l’US Alger, MC Oran (Algérie) Al Hillal (Soudan). Des services renforcés par de brillantes participations aux compétitions continentales, notamment la Ligue des champions dont il atteint le dernier carré en 2016-2017 sur le banc de l’USM d’Alger.  Homme de réseau, le natif de Propriano a longtemps travaillé avec la Direction technique française. Mais, il reste surtout un connaisseur averti du football africain. La Côte d’Ivoire lui offre, selon ses proches, une occasion inouïe de faire apprécier au mieux son génie tactique et son sens managérial.

EMGEY MARTIAL, à Abidjan 


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