Asaba 2018: de la compétition et des médaillés malgré le chaos

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




On en oublierait presque qu’il y a la compétition. Depuis mercredi, se disputent à Asaba dans l’Etat du Delta au Nigeria, la 21è édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme. Une compétition marquée par une mauvaise organisation décriée par la presse et les délégations. Mais l’événement fait déjà des heureux.

Dans une première journée dont le calendrier a été chamboulée en raison de l’arrivée tardive de délégations au lieu de compétition, l’Ethiopie est la première nation à frapper. Notamment sur le 10.000 m hommes. Jemal Vimer remporte l’épreuve en 29:08:01, suivi de son compatriote Addamlak Berta. L’Ougandais s’adjuge le bronze en 29:11.87.

Grosse deuxième journée jeudi avec les finales hommes et dames du 100 m. L’épreuve reine de l’athlétisme a sacré sans grande surprise l’Ivoirienne Marie Jose Ta Lou. Elle a réalisé un chrono de 11.15 pour s’imposer devant Janet Amponsah du Ghana 11.54 et Joy Udo-Gabriel (Nigeria) en 11.58.

3 jours à l’aéroport, pas de salle de presse, piste pas aux normes: désordre et chaos

Chez les hommes, en 10.25, le Sud-africain Akine Simbine devance la promesse ivoirienne Arthur Gue Cisse (10.35) et un autre sud-africain Simon Magakwe (10.35).

Autres succès de cette deuxième journée, ceux de la Nigériane Tobi Amusan aux 110 m haies, son compatriote Chukwuebuka Enekwechi domine le lancer du poids, la Marocaine Zakour Soukaina remporte le concours du marteau. La Tunisienne Dora Mahfoudhi s’impose à la perche et la Kenyane Hellen Obiri en 15:47.18  est la plus rapide sur 5000 m devant les Ethiopiennes Senbere Teferi Soraet Meskerem Mamo.

Si la compétition se poursuit ce vendredi, on peut passer sous silence le calvaire enduré par les athlètes avant mercredi. Pour certaines délégations arrivés vendredi, elles ont passé 3 jours dans un aéroport à Lagos en raison du manque d’avion de liaison. Le Kenya a un moment menacé de quitter l’événement avant de se raviser. Les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux témoignent de la désolation.

A Asaba, les choses ne s’améliorent guère. Les journalistes sans salle de presse adéquate travaillent à même le sol, tandis que les athlètes du 10.000 m ont dû se changer en zone mixte depuis, tout le monde. Les organisateurs semblent débordés et se confondent en excuses dans de différents communiqués.

 


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