Gianni Infantino a entamé dimanche à Conakry en Guinée, une mini tournée en Afrique de l’Ouest qui va le conduire dans 8 pays. Si l’instance n’a pas communiqué officiellement sur ces déplacements, de nombreuses interrogations subsistent.
Ce sont les hôtes qui ont annoncé les activités du président de la FIFA. « Au cours de son séjour, il aura à échanger avec les plus hautes autorités de notre pays sur les sujets d’intérêts communs pour le Togo et l’instance faitière du football mondiale et partagera sa vision du sport roi aux acteurs du football national« , peut-on lire dans un communiqué de la FTF (Fédération togolaise de football).
Déjà en campagne !
Outre la Guinée, l’ancien secrétaire général de l’UEFA passera en Guinée-Bissau, en Gambie, au Sénégal, en Mauritanie, au Togo, au Bénin puis au Burkina Faso. Dans certains de ces pays, il visitera les projets réalisés dans le cadre du Programme Forward de la FIFA. Au delà cette visite de courtoisie, il n’a échappé à personne que 2019 est une année électorale à la FIFA. Successeur de Sepp Blatter à la suite de la démission du Suisse après le scandale de 2015, Infantino devait finir le mandat de ce dernier. Ce n’est que cette année que le cycle d’un mandat de 4 ans reprend son cours. Et Gianni Infantino est déjà candidat à sa succession comme il l’a annoncé il y a quelques semaines. Si aucun challenger ne s’est prononcé jusqu’alors, on voit également difficilement le poste lui échapper.
Entre ses multiples réformes dont l’augmentation du nombre de pays à la Coupe du monde (48 à partir de 2026) et l’augmentation des subventions allouées aux associations membres, Infantino jouit d’une grosse côte. Mais c’est sur que durant son passage en Afrique de l’ouest, il ne manquera pas de solliciter des voix pour juin prochain. La CAF lui a déjà annoncé son soutien pour le 5 juin.
