L’Algérie va-t-elle le faire ? Presque trente ans après sa dernière victoire en Coupe d’Afrique des Nations, la sélection des Fennecs affronte le Sénégal vendredi, en finale de la CAN 2019.
L’Algérie a validé son ticket pour la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, une 1ère depuis 1990 soit 29 ans. Selon les observateurs, il s’agit de l’équipe qui a fait la meilleure impression depuis le début de la compétition. Déjà vainqueurs des Lions de la Teranga en phase de poules (1-0), Mahrez et compagnie peuvent largement le faire, d’autant qu’ils ont montré de très belles choses jusqu’à présent dans la compétition. Invaincus dans le tournoi, les protégés de Belmadi forment notamment la deuxième meilleure défense de la CAN 2019, et l’une des attaques les plus prolifiques avec 12 réalisations en 6 rencontres.
Présents dans le même groupe que leur adversaire du jour, les Fennecs ont terminé à la 1ère place du classement suite à 3 victoires acquises face au Kenya (2-0), au Sénégal (1-0) et à la Tanzanie (3-0). Après avoir facilement écarté la Guinée en 8ème de finale (3-0), ils ont dû s’employer pour venir à bout de la Cote d’Ivoire en quart (1-1, qualification suite aux tirs au but). Au tour précédent, les hommes de Djamel Belmadi ont arraché leur qualification contre le Nigeria grâce à un coup franc inscrit par le capitaine Riyad Mahrez à la dernière minute du temps additionnel (2-1).
Autant dire que le Sénégal devra s’employer grandement s’il veut soulever son premier titre, d’autant que son élément de base en défense (Koulibaly) sera absent pour suspension. Jamais vainqueur de cette Coupe d’Afrique des Nations, le Sénégal était pourtant considéré comme un sérieux candidat au titre dans cette édition 2019.
Lors de la phase de poules, les Lions de la Teranga ont logiquement dominé la Tanzanie (2-0) et le Kenya (3-0). En revanche, ils se sont inclinés contre…l’Algérie (0-1). Par la suite, afin de se hisser en finale, l’équipe a montré sa solidité défensive pour écarter l’Ouganda (1-0), le Bénin (1-0) et la Tunisie (1-0 après prolongation) lors des matchs à élimination directe. En demi-finale, les hommes d’Aliou Cissé se sont montrés dominateurs mais ils ont tout de même eu besoin des prolongations pour faire la différence.
