Il y a quelques mois, la CAF a été dans une tourmente qui ne dit pas son nom. Parmi ces faits négatifs, l’interpellation de son président Ahmad Ahmad à Paris en juin dernier.
A l’issue de la CAN 2019, le président de la CAF a accordé une interview au site malgache Midi-madagasikara. Un entretien dans lequel, il a détaillé de fond en comble cette affaire d’interpellation.
« Ils ont enquêté sur moi en faisant preuve d’un très grand respect. Et comme ils n’avaient rien à me reprocher alors que l’affaire était déjà très médiatisée, le Procureur de Marseille a pris la peine de publier un communiqué annonçant qu’il n’y pas eu de poursuite contre moi. La preuve, je n’ai pas fui et je suis encore là », a-t-il expliqué. Avant de faire un éclaircissement : « Ce n’était pas une mise en examen, mais une interpellation qui n’était pas un cas isolé, mais entrant dans le cadre d’une enquête plus globale sur plusieurs personnes » .
A en croire les propos d’Ahmad Ahmad, cette interpellation l’a personnellement affecté.
« Oui, bien évidemment car c’est la première fois dans ma vie que je fais l’objet de ce genre d’enquête. Mais cela m’a aussi appris à renforcer le principe que j’ai toujours adopté, celui de faire appel à des experts compétents dans les domaines que je ne maîtrise pas. C’est le cas maintenant dans le domaine de la communication », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, le 6 juin dernier, suite à une affaire de favoritisme de Tactical Steel au détriment de Puma, Ahmad Ahmad a été entendu en France par les services de l’Office Central de Lutte contre la Corruption et les Infractions Financières et Fiscales (OCLCIFF).