Mondial 2022/Togo-Comores: Quand Claude Le Roy trouve déjà une échappatoire

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain https://www.africatopsports.com




Claude Le Roy chercherait-il déjà des excuses pour justifier une éventuelle élimination du Togo contre les Comores ce mardi en préliminaires retour du Mondial 2022 ? C’est, en tout cas, ce que laissent croire les propos qu’il a tenus ce lundi à la fin de la dernière séance d’entraînement des Eperviers avant la rencontre de ce mardi.

En effet, parlant de la manière dont les Eperviers doivent aborder le match retour qui se jouera au Stade de Kégué ce mardi et du jeu qu’ils doivent produire face aux Comores, le technicien français s’est plaint, subtilement, de la qualité de la pelouse de cette enceinte.

« On doit attaquer ce match comme si on avait un score à remonter. On doit gagner cette rencontre, bien jouer et continuer dans ce qu’on a fait en première mi-temps lors du match aller. Nous devons jouer un football collectif, aéré, avec des mouvements, mais dommage que la pelouse soit trop haute », a dit Claude Le Roy. « C’est dommage que la pelouse sois trop haute. C’est pas possible de couper plus, sinon vous aurez la terre. Si vous marchez sur le terrain, vous verrez à quel point le ballon est freiné. Or nous avons besoin d’un jeu rapide et rythmé, mais ce terrain ne nous arrange pas une fois de plus » , a-t-il ajouté.

Des propos qui étonnent quand on sait que la pelouse incriminée par le coach des Eperviers a été posée récemment (lors de la rénovation du stade) et que beaucoup d’observateurs ont salué sa qualité comparativement à celle d’avant.

Du coup, beaucoup se demandent si Claude Le Roy ne chercherait pas, déjà, des raisons pour justifier une défaite des Eperviers, chose qu’aucun Togolais ne souhaite.

A noter que le bilan de celui qu’on appelle « Sorcier blanc » à la tête des Eperviers est négatif. Alors qu’il avait promis de démissionner s’il n’arrivait pas à qualifier le Togo pour la CAN 2019, l’ancien sélectionneur de la RD Congo n’a pas honoré ses engagements. Et il n’a plus bonne presse auprès du public sportif togolais. Le 27 juillet dernier, c’est plus de 30 000 supporters qui ont hué le technicien français et demandé publiquement sa démission devant le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. C’était lors de la réception du stade de Kégué, entièrement rénové, par le N°1 togolais.

Étiquettes :

Articles récents