Djibouti- Warsama Hassan : « Nous sommes devenus des héros »

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain http://www.africatopsports.com




Warsama Hassan a conduit le Djibouti, son pays d’origine, dans les poules pour la Coupe du monde au Qatar. C’est l’histoire d’une équipe qui n’a jamais réussi à se qualifier pour la phase de groupes d’un Mondial ou d’une CAN. C’est l’histoire d’une équipe habituée à prendre des 5-0 ! C’est l’histoire d’une équipe qui en avait marre d’être ridicule. Dormais il faut compter avec les Requins de la Mer Rouge.

Après leur victoire 2-1 à domicile face à l’eSwatini (le Swaziland), les Riverains de la Mer Rouge sont parvenus à conserver le nul 0-0 à Manzini et se qualifient pour la première fois de leur histoire pour la phase de poules. Warsama Hassan, le milieu de 20 ans du RFC Seraing (Belgique), qui a été formé au Standard et à Genk, a vécu un moment unique. « Nous sommes devenus des héros. Le pays attendait une victoire depuis des années, c’était un moment magique. Les supporters étaient heureux lors de notre retour à Djibouti », explique-t-il à nos confrères de walfoot.  

Appelé pour défendre les couleurs de sa nation, Warsama Hassan a aidé à éliminer le Swaziland. Bien en vue lors des deux rencontres, le jeune joueur a notamment provoqué un pénalty pour son équipe. « C’était tout simplement une première au Djibouti. Tout le monde a été super accueillant, le staff et les joueurs m’ont mis dans les meilleures conditions. C’était super. »

L’homme qui est allé chercher Warsama Hassan du côté du Pairay, c’est Julien Mette, un jeune coach français avec qui le contact est très bien passé. « Je ne m’attendais pas du tout à son appel avant cette sélection. On a longuement parlé, il est même venu ici à Seraing pour rencontrer le staff et mon agent. Il n’a que 37 ans, il me fait penser au coach Grégoire et à Luigi Pieroni. Le feeling est donc bien passé et il n’a pas eu à me convaincre, c’est une fierté de représenter mon pays. »

Ce fut aussi l’occasion pour lui de voir sa famille. « Je suis arrivé à deux ans en Belgique et n’était pas retourné au Djibouti depuis. J’y ai vu mes oncles et mon papa qui est resté au pays. Ma famille en Belgique a aussi pu suivre la rencontre à la télévision. Tout le monde était excité », sourit-il.


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