Mondiaux d’athlétisme Doha 2019 : Aminatou Seyni privée de 400m à cause du règlement sur l’hyperandrogénie

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain https://www.africatopsports.com




La Nigérienne Aminatou Seyni, spécialiste du 400 m où elle détient le 3e meilleur temps de la saison, n’a pas pu s’aligner sur le tour de piste aux Mondiaux d’athlétisme Doha 2019 à cause du nouveau règlement sur les athlètes hyperandrogènes.

Elle a fait le déplacement à Doha avec son équipe du Nigeria, mais au final elle suivra la compétition des tribunes. Elle, c’est Aminatou Seyni spécialiste de 400m. Une décision liée au nouveau règlement sur les athlètes hyperandrogènes. Ce qui est quand même bizarre dans cette décision, c’est que l’IAAF a laissé Seyni participer à l’épreuve de 200m. Omission ou pas, l’IAAF aurait pu informer l’athlète dès le départ au lieu de lui faire faire le déplacement jusqu’à Doha et la frustrer ensuite. Elle rejoint la Sud-africaine Semyana Caster, privée à son tour des Mondiaux pour la même raison.

Depuis le 8 mai, un règlement de l’IAAF demande à certaines athlètes présentant une différence du développement sexuel (DSD) de suivre un traitement pour faire baisser leur taux de testostérone, afin de pouvoir concourir sur les distances allant du 400 m au mile (1 609 m). L’IAAF estime que ces athlètes ont un avantage physiologique « injuste » sur les autres.

Troisième meilleure performeuse de l’année sur 400 m, Aminatou Seyni (22 ans) pouvait envisager une médaille sur la distance à Doha. La Nigérienne, qui s’entraîne en France une partie de l’année avec la coureuse de 800 m béninoise Noélie Yarigo, a remporté sa série du 200 m en 22 sec 58, établissant ainsi un nouveau record personnel.


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