Les détracteurs de la VAR ont désormais un nouvel adhérent. Il s’agit d’Andy Delort. L’assistance vidéo instaurée pour corriger les injustices dans le football crée d’autres polémiques. Quelques-unes ont été dévoilées par l’international algérien en conférence de presse.
Jeudi, Delort s’est prononcé sur ce sujet en conférence de presse tout en mettant un accent particulier sur le fait que les petites équipes soient toujours désavantagées par cette technologie. Qui par essence a pour objectif de mettre toutes les équipes à un pied d’égalité.
« C’est compliqué de siffler un penalty contre Paris et en plus pour Montpellier (match du 7 décembre dernier à La Mosson). Quand j’ai demandé à l’arbitre, il m’a dit qu’il n’avait pas besoin de regarder la VAR. Il faudrait que ce soit pareil pour tout le monde car selon le club, on va regarder jusqu’à douze fois la vidéo, et une seule fois dans le sens inverse… », a-t-il tiré la sonnette d’alarme. Avant de continuer dans ce sens : « Le traitement entre les clubs est différent, c’est sûr. Certains diront que non mais moi je le dis, c’est sûr et certain. Et tout le monde le sait. Même à la télévision, quand je regarde les matchs, les commentateurs selon les clubs, ils vont esquiver ou au contraire, ils vont mettre tous les moyens pour vérifier s’il n’y a pas un ver de terre qui dépasse ».
Lors de cette rencontre avec la presse, l’attaquant de Montpellier a ouvertement affiché son opposition à l’utilisation de la VAR.
« C’est sûr que moi j’ai les boules par rapport à la VAR mais bon ce n’est pas grave. Sans le VAR, et si j’avais marqué mes deux penalties (face à l’OM), je serais le meilleur buteur du championnat. Avec des si, je serais au Real Madrid », a-t-il ironiquement conclu.
En résumé, Andy Delort n’est pas un fervent supporter de l’utilisation de la VAR.
