Abakar Djermah, président COST : « le sport tchadien se porte bien »

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




En marge des premiers Awards du sport tchadien à Ndjamena le 15 décembre dernier, nous avons rencontré Abakar Djermah Aumi. Le président du COST (Comité Olympique et Sportif tchadien) lors d’une visite de terrain sur le site de construction d’un nouveau dojo pour le judo.

Bientôt un nouveau dojo pour le Tchad. Peut-on estimer que le judo tchadien se porte bien?

Nous nous félicitons de la bonne collaboration entre la fédération tchadienne de judo et celle international qui après quelques années s’engage à faire un investissement de 250000 dollars au Tchad pour permettre aux judokas de l’équipe nationale d’avoir un centre d’entrainement qui va leur permettre de faire face aux échéances à venir que ce soit sur le plan mondial et notamment pour les qualifciations aux Jeux Olympiques.

D’une manière générale, comment se porte le sport tchadien ?

Le sport tchadien se porte très bien. Nous avons un très bon niveau sur le plan africain dans les sports de combat (judo, taekwondo, lutte, karate). Et nous avons quelques disciplines qui font d’excellents travaux. C’est vrai aussi que nous avons quelques difficultés notamment au football mais depuis un an, il y a un travail qui se fait en accord avec le ministrère des Sports et la fédération de football. Nous espérons d’ici 3 ans avoir une très bonne équipe de football mais le mouvement sportif tchadien de 21 fédérations se porte à merveille.

En quoi est-ce important pour vous de tenir des Awards ou une Nuit de l’Exccellence sportive ?

J’ai toujours fait comprendre que le plus grand sponsor en Afrique reste l’Etat. tant que nous n’avons pas une opportunité d’échanger et d’expliquer à l’Etat ce que le sport peut lui apporter, il est un peu réticent. Alors les COST awards, c’est une opportunité pour nous de permettre avant toute chose à ce que l’Etat comprenne les avantages du sport. Et même le sponsoring privé qui n’est toujours pas très bien développé. L’idée première est de développer un secteur de sponsoring public-privé afin de permettre au sport tchadien de se porter mieux.

Il s’agit aussi de reconnaitre le mérite des sportifs, des dirigeants des fédérations qui se battent durant toute l’année pour faire vivre leurs disciplines. C’est une opportunité pour nous de dire à ces gens là merci d’avoir animé le mouvement sportif. Parce que nous en tant que parrains du mouvement, nous ne sommes rien sans ses acteurs là.

Partant du constat que le sport tchadien se porte bien, de quoi avez-vous néanmoins besoin pour faire mieux ?

Ce que nous devrions pour faire rêver le Tchad, c’est une brillante participation aux prochains Jeux Olympiques. Nous voudrions permettre à ce que autant de sportifs tchadiens puissent se qualifier et représenter valablement le pays.

Quel bilan faites-vous à mi mandat à la tête du COST et quelles sont relations avec les différentes fédérations ?

Mes relations avec les fédérations sont imppecables. Aujourd’hui, nous avons permis en deux ans de donenr une nouvelle image du mouvement sporif tchadien. De donner une nouvelle image de la gestion de l’administration de notre pays. Aujourd’hui, les gens se rendent compte de ce que le sport peut apporter à la société sur le plan économique, social et politique. Tous ces aspects n’ont jamais été traités comme nous l’avons fait aujourd’hui. En deux ans, nous avons été reçu par le Chef de l’Etat, le président de l’Assemblée nationale, etc. Et toutes ces audiences nous ont permis d’expliquer ce que le sport peut apporter et peut faire pour le pays. Et les oreilles ont été attentives et nous avons permis aux personnes de découvrir que tout ce que nous avions dit que le sport peut apporter n’était pas que des mots.

Croyez-vous en les chances du Tchad de décrocher au moins une médaille à Tokyo ?

Nous avons développé depuis un an une stratégie qui nous a permis de convaicnre l’autorité. Avant nous, lrosque le Tchad devait se présenter à une compétition, le nombre des athlètes était insignifiant. Avec nous, on s’est lancé dans la sensibilisation. Par exemple, aux Jeux Africains de la jeunesse 2018 à Alger en Algérie, 7 fédérations y étaient avec plus de 50 athloètes. En 2019 à Rabat au Maroc, nous avons fait déplacer 8 fédérations. ce sont des records de participation pour nous.

Nous avons fait des résultats à ces compétitions. Il y a aussi les bourses accordées aux sportifs. 2 au judo, 1 en tir à l’arc et 1 en athlétisme. Tous ces athlètes sont en bonne voie pour les Jeux Olympiues, et on a bon espoir. Les autorités ont compris le message.


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