Cabinda : 10 ans après, toujours des questions et des attentes

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




Le Togo se rappelle ce mercredi de l’attaque meurtrière de sa délégation en route pour la CAN 2010 en Angola. Il y a 10 ans, le 8 janvier dans l’enclave de Cabinda, le bus du Togo tombe dans un guet-apens du FLEC (Front de Libération de l’enclave de Cabinda).

Le bilan est lourd. Trois morts dont deux Togolais. L’attaché de presse des Eperviers, Komi Dodji Ocloo Azanledji et l’entraineur adjoint Abalo Amelete. Et de nombreux blessés (Serge Akakpo, Elitsa Lanou, Wake Nibombé, etc). Le cas le plus sérieux reste Kodjovi Obilale. Le gardien de l’équipe est rapidement évacué sur l’Afrique du Sud où il survivra après de longs mois d’hospitaliation Pour lui, le foot est fini.

Obilale s’est depuis converti en éducteur spécialisé en France et travaille avec des enfants en situation difficile et ou avec des handicaps. Et l’ancien portier de Pontivy a offert à l’Afrique un moment d’émotion mardi au moment de recevoir le prix spécial du président de la CAF lors des CAF Awards 2019.

En revanche, au Togo, des questions demeurent. 10 ans après cette tragédie, un nouvel SOS des familles des principales victimes de Cabinda. dans un message conjoint, les familles Amelete et Ocloo réclament encore réparation du préjudice des autorités politiques et sportives du Togo. Elles se demandent où sont les responsables de la CAF, de la FIFA ou encore du TAS.

« Cabinda ne restera pas le souvenir des martyrs oubliés mais au contraire le souvenir toujours vivant des innocentes victimes qui nous rappellent à tout moment notre devoir et nos responsablités et ce, pour le triomphe du sport en général et du football en particulier« , lit-on.


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