Amadou Fall : «La Basketball Africa League est prête à démarrer dès la fin du coronavirus»

Journaliste à Africa Top Sports Premier portail sportif Africain https://www.africatopsports.com




La Basketball Africa League devait démarrer il y a un mois, presque jour pour jour. Mais la crise sanitaire qui a éclaté à la suite de la propagation du coronavirus a ajourné ce départ tant attendu. Pour le président Amadou Gallo Fall, la BAL est «prête à démarrer», même en l’absence de toute visibilité.

Il y a un mois, la Nba et la Fiba Africa étaient sur le point de marquer l’histoire, avec le lancement d’une compétition de basket-ball de haut niveau sur le continent : le Basketball Africa League. Une compétition qui doit regrouper 12 équipes provenant de plusieurs pays africains répartis sur l’ensemble du continent. Le Maroc, l’Egypte, la Tunisie, le Sénégal, l’Angola, le Nigeria, le Rwanda accueilleront les rencontres. Mais la pandémie du coronavirus a provoqué le report du démarrage de cette ligue, initialement prévu le 13 mars.

Du coup, c’est la déception qui a pris le dessus, aussi bien chez les fans et les médias que les équipes, sans exclure les organisateurs, à commencer par le président de la NBA Africa, Amadou Gallo Fall.

 «C’était décevant, a-t-il concédé à ESPN Africa. Mais au même moment, nous avons réalisé que la raison derrière le report dépassait le sport, dépassait tout.»

Il est vrai que la NBA Africa a été l’une des premières instances sportives à geler ses activités, bien avant la déflagration du nombre de victimes de la pandémie globale. «Lorsqu’il s’agit de la sécurité et la santé des communautés, des fans, nos joueurs, entraîneurs et équipes, vous agissez rapidement et prenez une décision, a affirmé Fall. Nous sommes satisfaits de notre décision (de reporter) et de son timing.»

Pour une Ligue qui en est encore à sa genèse, un report pour toute autre raison aurait sérieusement entamé ses chances de démarrer un jour. Mais ce n’est pas le cas de la BAL, fruit d’un partenariat entre la puissante NBA et la Fédération internationale (FIBA). L’enthousiasme et les attentes sont au même niveau qu’avant le rendez-vous manqué dans la capitale du Sénégal. «Nos équipes sont toujours prêtes et enthousiastes, a affirmé le président Fall. Nous étions prêts le 13 mars et nous nous préparions à annoncer plusieurs partenariats, au-delà de ceux signés avec Nike et Jordan (les équipementiers  officiels de la BAL, ndlr). Nous étions même en train de réserver les vols pour Dakar, pour les équipes notamment.»

Mais ce contretemps n’a pas mis fin au rêve. Loin de là. «Pour nous, l’objectif est toujours de s’améliorer et présenter le meilleur produit», promet Fall. «Nous avons une équipe que nous continuons de renforcer et qui est basée à Dakar, toujours en contact avec les équipes. J’ai eu une conversation au téléphone, il y a de cela une semaine ou 10 jours avec l’ensemble des équipes et puis notre chef des opérations continue de rappeler à tout le monde que nous sommes engagés et que nous allons lancer la Ligue au bon moment.»

Or c’est bien là que réside le plus grand obstacle. «Nous ne pouvons pas spéculer, tempère le président. Parce que je sais que le monde entier ignore quand les choses reviendront à la normalité. Les événements qui se déroulent dépassent le sport. Pour moi, déterminer clairement une chronologie serait présomptueux. Nous continuerons à nous préparer pour le lancement historique, mais pour l’instant, tout ceci passe au second plan», a-t-il conclu.


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