FIFA : Porte ouverte aux binationaux !

L'équipe de la rédaction d'Africa Top Sports




C’est l’Afrique qui se réjouit le plus depuis l’annonce du changement de réglementation sur la nationalité sportive. Une règle qui pourrait aussi sourire au Canada pour permettre au Paris Sportif Canada de faire le jeu.

« C’est une bonne chose, qui va dans le bon sens, parce que ça donne davantage de liberté aux jeunes joueurs. On peut faire des erreurs, lorsqu’on a 20 ans. Or, avec ce nouveau règlement, il est possible de changer de pays« , s’exclame Gernot Rohr, sélectionneur du Nigeria à RFI.

Elles sont nombreuses les réactions du genre sur le continent depuis le 70è congrès de la FIFA. Une assise qui a consacré la « Réforme El Haddadi ».

Désormais pour espérer changer de nationalité sportive, il faut: avoir eu moins de 21 ans lors de son dernier match international en A, compter 3 sélections au maximum, ne plus avoir joué avec ladite équipe nationale A depuis au moins de 3 ans, et ne pas avoir disputé de rencontres avec elle en phase finale d’une grande compétition.

Rien qu’une bonne nouvelle ?

Ailleurs aussi, on voit d’un très bon oeil cet amendement. Des pays en pleine progression espèrent voir leurs pépites qui ont grandi ailleurs rebrousser chemin.

Mais la réserve est toujours de mise. Comme l’indique Abdoulaye Sakho, directeur du Master de Droit et Economie de Sport à l’institut Edge de Dakar au Sénégal. « Si les dirigeants du sport ne prennent pas sur eux de travailler en interne pour créer les conditions d’un développement propice du football local avec des clubs qui sont de vrais clubs de football et non des centres de transit de joueurs au profit des clubs et des championnats étrangers, on vivra encore longtemps ce paradoxe qui nous obligera à attendre que les pays de naissance ou d’accueil des joueurs se servent d’abord pour nous laisser avec ceux qui sont laissés en rade« , prévient-il à l’APS.


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